Skip to main content

‹‹‹ prev (487)

(489) next ›››

(488)
'472 Les mtlle et une .Nuits,
il venolt d'être té-mcîn , lui en fit le récit en
àes termes qui ne firent pas douter à ce mi-
niftre que la cKofe ne fût comme le fultan la
-racontoit ; mais qui confirmèrent le viEr dans
la croyance où il étoit déjà , que le palais
d'Aladdin étoit Teftet d'un enchantement, dont
il s'étoit ouvert au fultan prefque dans le mo-
rinent que ce palais venoit àe parokre. Il vou-
lut lui répéter la même chofe. Vifo , lui dit
le fultan en l'interrompant , vous m'avez déjà
dit la même chofe ; mais je vois bien que vous
n'avez" pas encore mis en oubli le mariage de
jïia fille avec votre fils,
Le grand-vifir vit bien que le fultan étoit
prévenu j il ne voulut pas entrer en contef-
tation avec lui, èc il le laifla dans fort opinion-.
Tous les jours règlement dès que le fultan
çtoit levé , il ne manquoic pas de fe rendre
dans un cabinet d'eu l'on découvroit tout le
palais d'Aladdin , & il y alloit encore plufieurs
fois pendant la journée ^ pour le contempler
(ii. 1 -admirer,
Aladdin cependant ne demeuroit pas renfermé
dans fon palais ; il avoit foin de fe faire voir
par la ville plus d'une fois chaque femainfe ;
foit qu'il allât faire fa prière tantôt dans une
mofquée , tantôt dans une auti'e , ou que d$
tems en tems il allât rendre vifite &u grand-

Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated. Creative Commons Attribution 4.0 International Licence