J. F. Campbell Collection > Cabinet des fées, ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, ornés de figures > Volume 10
(489)
Download files
Complete book:
Individual page:
Thumbnail gallery: Grid view | List view
Contes Arabes. ^-y:^
vIHr , qui affedoit d'aller lui faire fa cour à
certains jours réglés, ou qu'il tit l'honneur aux
principaux feigneurs , qu'il régaloit fouvent dans
fon palais , d'aller les voir chez eux. Chaque
fois qu'il fortuit, il faifoit jeter par deux de
fes efclâves qui marchoient en troupe autour
de fon cheval , des pièces d'or à poignées dans
les rues & dans les places par où il pafîbit,
& où le peuple fe rendoit toujours en grande
foule.
D'ailleurs, pas un pauvre ne fe préfentoit à
la porte de fon palais, qu'il ne s'en retournât
content de la libéralité qu'on y faifoit par fes
ordres.
Comme Aladdin avoit partagé fon tems de
manière qu'il n'y avoit pas de femaine qu'il
n'allât à la ch.ifle au moins une fois, tantôt
aux environs de la ville , quelquefois plus loin ,
il exerçoit la même libéralité par les chemins
& par les villages. Cette inclination généreufe
lui fit donner par tout le peuple mille béné-
dictions, & il étoit ordinaire de ne jurer que
par fa tête. Enfin , fans donner aucun ombrage
au fultan , à qui il faifoit fort régulièrement
fa cour , on peut dire qu'Aladdin s'étoit attiré
par (es manières affables & libérdes toute l'af-
fedion du peuple , & que généralement par-
lant ^ il étoit plus aimé que le fultan même»
vIHr , qui affedoit d'aller lui faire fa cour à
certains jours réglés, ou qu'il tit l'honneur aux
principaux feigneurs , qu'il régaloit fouvent dans
fon palais , d'aller les voir chez eux. Chaque
fois qu'il fortuit, il faifoit jeter par deux de
fes efclâves qui marchoient en troupe autour
de fon cheval , des pièces d'or à poignées dans
les rues & dans les places par où il pafîbit,
& où le peuple fe rendoit toujours en grande
foule.
D'ailleurs, pas un pauvre ne fe préfentoit à
la porte de fon palais, qu'il ne s'en retournât
content de la libéralité qu'on y faifoit par fes
ordres.
Comme Aladdin avoit partagé fon tems de
manière qu'il n'y avoit pas de femaine qu'il
n'allât à la ch.ifle au moins une fois, tantôt
aux environs de la ville , quelquefois plus loin ,
il exerçoit la même libéralité par les chemins
& par les villages. Cette inclination généreufe
lui fit donner par tout le peuple mille béné-
dictions, & il étoit ordinaire de ne jurer que
par fa tête. Enfin , fans donner aucun ombrage
au fultan , à qui il faifoit fort régulièrement
fa cour , on peut dire qu'Aladdin s'étoit attiré
par (es manières affables & libérdes toute l'af-
fedion du peuple , & que généralement par-
lant ^ il étoit plus aimé que le fultan même»
Set display mode to: Large image | Transcription
Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated.
Early Gaelic Book Collections > J. F. Campbell Collection > Cabinet des fées, ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, ornés de figures > Volume 10 > (489) |
---|
Permanent URL | https://digital.nls.uk/80122154 |
---|
Description | Tome Dixieme. |
---|---|
Shelfmark | Cam.1.e.10 |
Attribution and copyright: |
|
Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
---|
Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
---|