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(487)
Contes Arabes, ^71-
vu la jaloufie imparfaite ; &: quatid il eut re-
marqué qu'elle étoit femblable aux autres , il
crut s'être trompé. Il examina non-feulement
les deux croifées qui étoient aux deux côtés ,
il les regarda mcme toutes l'une après l'autre;
& quand il fut convaincu que la jaloufie à
laquelle il avoit fait employer tant de tems, &
qui avoit coûté tant de journées d'ouvriers,
venoit d'être achevée dans le peu de tems qui
lui étoit connu , il embrafTa Aladdin , & le
baifa au front entre les doux yeux. Mon fils,
lui dit-il , rempli d'étonnement , quel homme
ctes-vous , qui faites des chofes fi furprenantes,
& prefqu'en un clin-d'ceil ? vous n'avez pas,
votre femblable au monde ; & plus je vous
connois , plus je vous trouve admirable.
Aladdin reçut les louanges du fultan avec
beaucoup de modeftie , & il lui répondi?t en
ces termes : Sire, c'eft une grande gloire pour
moi de mériter la bienveillance & l'approbation
de votre majefté ; ce que je puis lui alTurer,
c'eft que je n'oublierai rien pour mériter Tune
& l'autre de plus en plus.
Le fultan retourna à fon palais de la ma-
nière qu'il y étoit venu , fans permettre à Alad-
din de l'y accompagner. En arrivant, il trouva
le grand-vifir qui l'attendoit. Le fultan encore
tout rempli ^'d.dmïidXÏon de la merveille dont
Cgiv

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