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(357)
Contes Arabes. ^^3
mena par une porte qui conduifoit à de gran-
des & belles maifons , ou plutôt à des palais
magnifiques qui avoient chacun de très-beaux
jardins dont les entrées étoient libres. A cha-
que palais qu'ils rencontroicnt , il demandoit à
Aladdin s'il le trouvoit beau; te Aladdin, en
le prévenant , quand un autre fe préfentoit :
Mon oncle , diloit-il , en voici un plus beau
que ceux que nous venons de voir. Cependant
ils avançolent toujours plus avant, dans la cam-
pagne ; & le rufé magicien qui avoit envie
d'aller plus loin pour exécuter le dCifTeirv.qu'iJi
avoit dans la tête , prit occalîon d'entrer dans
;Un de. ces jardins. Il s'aQît près.^d'ui;! grand
baflîn , qui recevoit une trcs-bellp |;au par un
muffle de lion de bronze , & feigr^it qu'il étoit
las, afin de faire repofer Aladdin. Mon- neveu,
lui dit-il , vous devez être fatigué aufli - bien
que moi ; repofons - nous ici pour reprendre
des forces ; nous aurons plus de courage à
pourfuivre notre promenade.
Quand ils furent aflîs , le magicien, afriquain
tira d'un linge attaché à fa ceinture , des
gâteaux & plufieurs fortes de fruits dont il
avoit fait provifion , & il l'étendit^fur le bord
du ballin. Il partagea un gâteau entre lui &
Aladdin ; & à l'égard des fruits , il lui lailfa
la liberté de choifir ceux qui feroient le plus
Y iv

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