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^4^ Lés mille et une Nu'iTS^
raffaire à famedi : mais je viendrai demain îe
prendre , & je le mènerai promener dans les
jardins , où le beau monde a coutume de fa
trouver. Il n'a peut-être encore rien vu des
'diVertifTcmens qu'on y prend. Il n'a été juiqu'à
préfent qu'avec àes enfans , il faut qu'il voie
des hommes. Le' magicien afriquain prit enfm
congé de la mère & du fils, & fe retira. Alad-
diii cependant qui étoit déjà dans une grande
joie de fe vblr fi bien habillé , fe fit encore
un pîaifir par iiVatlce^ de là promenade des jar-
dïtrs dés environs de la ville. En effet , jam/ais
il îi'étoit forti hors des portes, & jamais il
îi*avdît vu les environs, qui étoient d'une grande
beauté & très-agréable^,
Aîaddin fe iev^a Si s'habilla le lendemain de
'grand matin, pour être prêt à partîf' quand foh
oncle viendroit le jM^endre. Après avoir Stfendù
long-tems, à ce qu'il lui fembîoit, î'irnpâtience
îui fit ouvririlà porte, & fe tenir'^fu^ le pas^
pour' voir s'il ne le vcfroit point. Des qu'il
l'apperçut , il en avertit fa mère';" & fen pre-
nant congé d'elle , il ferma la porte , & courut
à lui pour k joindre.
Le magicien afriquain fit beaucoup de careffas
à Aladdin quand il îe vit. Allons, mori cher
enfant, lui dit-il'd'un air riant, je veux vous
faire voir aujourd'hui de belles chofes. Il le

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