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544 I^^5 MiLtE ET UNE NùlT§,
à fon goût. Pendant ce petit repas, it eriffë-
tiilt fon pif étendu neveu de pîufieurs enfelgné-
tnens qui teùdôient à l'exhorter de fé détacher
de la fréquentation des eiifans , & dé s'apprO-
cher' plufôt des hommes fliges & prudens , de
W écouter & de profiter de leurs ' entretiens.
Bientôt, lui difoit-il, vous ferez horniné comme
eux, '&' Vous ne pouvez vous accoutumer de
trop bonne heure à dire de bonnes chofes à
leur exemple. Quand ils eurent achevé ce petit
re|!»aè,"ils fe levèrent, & ils pourfuivirént letïr
chemin au travers des jardins , qui n'étoient
féparés les uns des autres que par des petits
fciTés qui en marquoient les limites , mais qui
n'ert èmpêchoient pas la crommunication "r Ik
bonne- foi' faifoit que ;îéS citoyens de cette
capitale n'apportoient pas plus de précaution
pour s'empêcher les uns les autres de fe nuire.
Infenfibîenient le magicien afriquain mena Alad^
din aflez -loin au-delà àes jardins, & le fit tra^
verfer des campagnes ' qui 'le conduilirent juf^
ques affezprès des montagnes.
Aladdin-, qui de fa vie n'avoit faît'tant dé
chemin, fefentit fort fatigué d'une û longue
marche. Mon oncle , dît-il au magieien afri-
quain, où allons -nolis? nous avons laiilé les
jardins bien loin derrière nous , & je ne vois
plus que des montagnes, Si nous avançons pïuà«

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