Skip to main content

‹‹‹ prev (267)

(269) next ›››

(268)
55'4' ^^^ millt: et xjV!e Nuit?,
tefïàn , & il fut très-fâché que la raillerie eSC
été pouffée Ci loin. Il rentra aufTitôt en lui-
même ; & en embrafTant Abou Halïan de tout
foa coeur : Levez-vous , je vous en fupplie ,
mon cher frère, lui dit-il d'un grand férieux :
venez > & allons chez vous ; je veux encore
avoir l'avantage de me réjouir ce foir avec
vous : demain , s'il plaît à dieu , vous verrez
que tout ira le mieux du monde.
Abou HafTan , malgré fa réfolution , & con-
tre le ferment qu'il avoit fait de ne pas rece-
voir chez lui le même étranger une féconde
fois , ne put réfifter aux careiTes du calife ,
qu'il prenoit toujours pour un marchand de
Mouiïbul. Je le veux bien, dit-il au faux mar-
chand ; mais, ajouta-t-il, à une condition que
vous vous engagerez de tenir avec ferment.
C'eft de m.e faire la grâce de fermer la porte
de ma chambre en fortant de chez moi , afin
que le démon ne vienne pas me troubler la
cervelle comme il a fait la première fois. Le
faux marchand promit tout. Ils fe levèrent tous
deux, & ils prirent le chemin de la ville. Le
calife, pour engager davantage Abou Haflan :
Prenez confiance en moi, lui dit - il , je ne
vous manquerai pas de parole, je vous le pro-
mets en homme d'honneur. Après cela , vous
ne devez pas héfiter à mettre votre alîlirancer

Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated. Creative Commons Attribution 4.0 International Licence