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Contés Arabes. 2j*_^
tn une perfonne comme moi , qui vous fou-
liaite toute forte de biens & de profpérités ,
& dont vous verrez les effets.
Je ne vous demande pas cela, repartit Abou
îlaflan en s'arrêtant tout court j je me rends
de bon coeur à vos importunités , mais je vous
tlirpenfe de vos fouhaits , & je vous fupplie
au nom de dieu de ne m'en faire aucuns. Tout
!e mal qui m'eft arrivé jufqu'à préfent , n'a
pris fa fource, avec la porte ouverte, que de
ceux que vois m'avez déjà faits.
Hé bien', r£oliqua le calife en riant en lui-
même de rimagnation toujours blefTée d'Abou
Haflan , puifque -ous le voulez ainfi , vous
ferez obéi , & je vcjs promets de ne vous en
Jamais faire. Vous me faites plaifir de me par-
ier ainfi, lui dit About|a(fan, & je ne vous
demande autre chofe ; jefe^ai trop content,
pourvu que vous teniez vo.g parole, je vous
tiens quitte de tout le refte.
Abou Haflan & le calife fuivu^ ç^^ efclave,
eh s'entretenant ainfi , approchoiei. infenfible-
ment du rendez-vous : le jour com^^j^çQ-^ à
finir lorfqu'ils arrivèrent à la maifon t^^bou
îîaffan, Auflîtôt il appela fa mère, & fit ap^^.^
ter de la lumière. Il pria le calife de prendi,
place fur le fofa , & il fe mit près de lui. En
peu de tems Iç fouper fut fervi fur la table

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