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Ï7Ô Le« Mff f» «¥ tTNè NtfiT?,
c*eft un jour que les gros marcharKis , comme
Cogia Houflaln & comme vous, tiennent leurs
boutiques fermées , faites avec lui une partie
de promenade pour l'après-dîné, & en revenant
faites en forte que vous le faffiez pafler par
chez moi , & que vous le falîîez entrer. Il fera
mieux que la chofe fe fafle de la forte , que (î
vous rinvitiez dans les formes. Je vais ordonner
à Morgiane de faire le foupé , & de le tenir
prêt.
Le vendredi, le fils d'Ali Baba & Cogia Houf-
fain fe trouvèrent l'après-dîné au rendez-vous
qu'ils s'étoient donné , & ils firent leur prome-
nade. En revenant , comme le fils d'Ali Baba
avoit affeâré de faire paflfer Cogia Houffain par
la rue où demeuroit fon père , quand ils furent
arrivés devant la porte de la maifon , il l'arrêta
& en frappant : C'eft , lui dit-il , la maifon de
mon père , lequel fur le récit que je lui ai fait
de l'amitié dont vous m'honorez, m'a chargé de
lui procurer l'honneur de votre connoiflance-
Je vous prie d'ajouter ce plaifir à tous les au-
tres dont je vous fuis redevable.
Quoique Cogia Houffain fût arrivé au but
qu'il s'étoit propofé , qui étoit d'avoir entrée
chez Ali Baba, & de lui ôter la vie , fans ha-
farder la Tienne , en ne faifant pas d'éclat , il ne
laifla pas néanmoins de s*excufer, & de faire fem*

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