Series 3 > Foreign correspondence with Marie de Lorraine, Queen of Scotland, from the originals in the Balcarres papers > Volume 7

LETTERS TO MARY OF LORRAINE 129
advenue a Monseigneur d’Aumalle1 votre frere pour s’estre
trouve aucunement acompaigne qu’il n’apartient a ung si
vaillant et valleureulx prince qu’il s’est monstre. Le prin¬
cipal est qu’il est sain, Dieu mercy, et qu’il y a moyen de
Tavoir pour argent. II si est perdu quelques ungs des plus
gens de bien, maiz non pas tant que 1’on pensoit, de sorte
qu’il n’y est demeure pas six hommes de nom. De Hesdin 2
je ne vous en parleray point, Madame, pour ce que jusques
icy nous n’avons point sceu que ceulx de dedans y ayent
fait chose qui ne soit tres honteuse pour eulx, maiz j’espere
que bien tost le Roy en aura la revenche. A ce que nous
voyons I’Empereur est de tout attache a Metz ou nous
esperons quil recevra une bonne honte, estant ceste place
si bien pourveue de tant de gens de bien et de toutes autres
choses que Ton ne la doit point craindre, actendu mesme-
ment le bon ordre et grant devoir que y faict Monseigneur
de Guyse, et espere qu’il y retirera le plus grant honneur
que eut jamaiz prince. Je vous envoye, Madame, ung
extraict des lettres qui en sont dernierement venues afin
que vous sachiez comme tout se porte ; aussi vous en
escript bien au long Monseigneur le cardinal. N’ayant de
quoy vous faire plus longue lettre pour le present, priant
Dieu, Madame, vous donner tres bonne et tres longue vye.
De Reines le xve jour de novembre 1552.
votre tres humble et tres obeissant seruiteur
De l’Aubespine.
Endorsed, Lettres de M. de TAubespine du xve de novembre
1552.
XCV
From Rasseteau to the Bishop of Ross
1552. Vol. iv. 142.
He has received his letter about the pottery, and hopes, if the work¬
man is not as lazy as usual, that the Bishop will very soon have it in
1 la malheureuse fortune advenue a Monseigneur d’Aumalle. He was captured
by the troops of the Marquis Albert de Brandenburg on the 28th October 1552.
2 Hesdin passed into the Imperialists’ hands, only to be retaken by the French
shortly after. See the letter of the Marquis d’Elbceuf, dated 27th December
1552 (No. XCVII.).
VOL. II. j