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i38 POESIES
Le torrent, moins impétueux ,
A travers les ravins roule une onde plus pure.
O torrent, j'aime ton murmure;
Mais je préfère encor la douce voix à' Alpin :
n s'avance ; sa chevelure
Tombe en flocons de neige éparse sur son sein ;
Par les aus sa tête est courbée,
Son œil creux est rouge de pleurs ;
Dans les ennuis et les douleurs
Son ame paroît absorbée.
Roi des harpes, pourquoi sur le mont ténébreux
Gémis-tu comme un flot qui mouille le rivage,
Ou comme un doux zéphyr dont le souffle amourenx
S'égare et meurt dans le feuillage ?
Ai. p I w.
Mes pleurs sont pour les morts : superbe, belliqueux.
Aujourd'hui le plus beau des enfants de la plaine.
Tu triomphes , jeune homme, et demain sur l'arène
Peut-être le trépas viendra fermer tes yeux.
Comme toi Morar fut célèbre,
Comme toi Morar fut vaillant;
Il n'est plus, sur son lit funèbre
L'étranger s'assied en pleurant.
Morar ^ brave chasseur, guerrier plus brave encore.
Le cerf de nos forêts fut moins léger que toi ;

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