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MÛT
MUSCADINE, s. f. Femme préten-
tieuse et pincée ; limouzenn, f. C.
MUSCLE, s. m. Kigenn, f. pi. ou ; ar
gigenn, eur gigenn, ar c'higennnu.
Vann. Nerc'hennik, f. pi. nerc'henni-
geu.
MYS
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MUSOULEUX,
Nerc'henniguz.
Kigennek. Vann.
MUSEAU, s. m. Musell, f. pi. ou ;
bek, m ; fri, m. Sur son — , war he
vuzellou. Vann. Morsell, muzell, f.
Voy. NEZ, BEC, BOUCHE.
MUSELER, V. a. Muzella, p. et.
MUSELIÈRE, s. f. Muzell, f. pi. ou.
MUSER. V. n. Badauder, musarder;
voy. ces mots.
MUSETTE, s f. Biniou, m. Vann.
Benieu, va. Jouer de la —, seni gant
ar biniou. Joueur de — , nep a zon
gant ar biniou. Le sac de cuir de la — ,
sac'h-binio\i,, ar zac'h-hiniou. Le porte-
vent, sutell, f ; ar zulell. Le ciialu-
meau, al levriad. Le gros bourdon,
korn-boud, ar c'horn-boud, m.
MUSICIEN, s. m. Ann hini a zon
gant ar biniou ; soner, m. pi. ien. Voy.
MUSIQUE.
MUSIQUE, s. f. J'entends la —, kle-
vet a rann ar biniou. On comprendra
facilement que les paysans bretons
n"aient pas d'autre mot pour rendre
le mot musique. Toutefois on serait
compris en disant : klevet a rann ar
zonerien o zeni, ar zonerien o son.
Voy. WUSICIEN.
MUTATION, s. f. Voy. CHANGEIVIENT.
MUTILATION, s. f. Vov. MUTILER,
ESTROPIÉ.
MUTILÉ, adj. Voy. ESTROPIÉ.
MUTILER, V. a. Voy. ESTROPIER.
MUTIN, adj. et s. m. Rebelle sédi-
tieux, entêté. Voy. ces mots.
MUTINER (SE), v. pron. Sevel a-enep
u. f^ ; p. savet. Voy. SE RÉVOLTER, SE
SOULEVER.
MUTINERIE, s. f. Révolte, soulève-
ment, rébellion ; voy. ces mots.
MUTUEL, adj. Amour —, karañteg
ann eil oc'h egile. En raison de l'affec-
tion mutuelle qu'ils se portent, dre
m'en cm garout ann eil egile. Voy.
RÉCIPROQUE.
MUTUELLEMENT, adv. Ann eil hag
egile ; si le sujet est féminin on dit :
ann eil hag eben. Ils s'aiment — , en
em garet a reont ann eil egile. L'affec-
tion qu'ils se portent —, ar garantes
ho deuz ann eil ocli egile. Voy. RÉCI-
PROQUEMENT.
MYOPE, adj. Qui a la vue courte;
voy. ce mot. II est myope, he-mañ a
zo berr welet.
MYSTÈRE, s. m. Terme de religion.
Ce mot, on le comprend facilement,
est du genre de ceux dont nous avons
parlé au mot ABSTINENCE; mister, m. pi.
iou. Les mystères de la foi, misteriou
ar feiz. Les mystères joyeux, doulou-
reux et glorieux, ar misteriou a joa, a
geus hag a cliloar. Gr. Les fêtes et les
mystères de l'année, ar goeliou hag
ar sakradou sakr euz ar bloaz. Gr.
Célébrer les saints mystères, lavaret
ann oferenn. Recevoir les saints mys-
tères, digemeret ar misteriou sakr. Les
mystères de Dieu, ann traou ne oar
den nemet Doue. = Chose difficile à
comprendre. Ces paroles sont pour
lui un — inexplicable, biken ne vezo
evit gouzout petra eo ar c'homzou-zt ;
biken ne vezo evit klevet ar chomzou-
ze. Dans un écrit du xvi° siècle on
trouve quejfrin avec le sens de mys-
tère en religion. Faire — de quelque
chose, tevel war eunn dra. On appelle
ironiquement sefcrejowr,segiretour celui
qui est dans l'habitude de faire mys-
tère de bagatelles.

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