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BEZ
BEZ
BEZ, s. m. Tombe, tombeau; pi.
hesiou(be-siou). Mean-hea, pierre tom-
bale. Toull-bez, fosse pour enterrer
les morts, Skrid-hez, épitaphe.
BEZ, s. m. Dent d'un croc.
BEZ, s. m. T. C. Doigt. Voy. Biz.
BEZA, V. n. et auxiliaire; être, ap-
partenir, exister; p. bet.
Ce verbe a plusieurs particularités
qui ont été expliquées en détail au
mot ÊTRE de mon Dictionnaire français-
breton 1869. Je vais les résumer eu
quelques mots :
Ce verbe est très -irrégulier tant
comme verbe neutre que comme verbe
auxiliaire. Voy. la Gramm. à ce sujet.
Comme verbe neutre , au sens
à'exister, il est facile pour la construc-
tion. Besa ha heza bet, n'i?U ket eur
c'hemeTu, être et avoir été, ne sont pas
une même chose. — Comme verbe
auxiliaire, il en est tout autrement,
car il est très-difficile d'en faire l'ap-
plication. Pour le prouver, je citerai
quelques phrases dans lesquelles la
même personne du même temps de ce
verbe paraîtra sous des formes très-
variées et, notez-le bien, qui sont de
toute rigueur dans chacun de ces cas.
1° Si le verbe est au personnel, c'est-
à-dire si le pronom personnel ou le
sujet est énoncé : me zo klanv, me a
zo klanv, je suis malade; à la lettre,
moi est malade.
2° Si le verbe est à l'Impersonnel,
c'est-à-dire si le pronom personnel ou
le sujet n'est pas énoncé : klanv ounn,
je suis malade ; à la lettre , malade
.suis.
3* Si l'on veut affirmer son dire ou
appuyer fortement sur une chose :
Bez'ez ou7in klanv, beza ez ounn klanv,
je suis malade; à la lettre, être je suis
malade.
4° Si l'on veut énoncer un fait qui
ne sera que momentané ou si l'on veut
dire qu'on est occupé à faire un cer-
tain travail : emoun aman ofh ober
kegin, je suis ici à faire la cuisine.
5° Après les conjonctions mar, si,
et pa, quand, on emploie une cin-
quième manière de conjugaison : mar
iezann klanv, si je suis malade (dans I
l'avenir); pa vezann klanv , quand je
suis malade. Voy. mon Dictionnaire
français -breton et la Grammaire de
Le Gonidec, pour plus amples ren-
seignements.
Nous rappellerons ici en peu de
mots quelques particularités qui se
produisent, en certaines localités, au
sujet de la conjugaison du verbe besa.
Ainsi ann diid a ioa mad, ann diid a
oa mad. ann dud a voa mad, les hom-
mes étaient bons; pa oe (jreat, ou bien,
po voe great he baskou g a Fit-han, quand.
il eut fait ses pâques, ses commu-
nions. Lavaret a rea ez oa klanv, lavaret
a rea e oa klanv. Ces variantes se disent
à peu près à l'égal l'une de l'autre.
Toutefois je pense que a oa, a ioa, a oe,
sont plus réguliers, et que le v n'a été
introduit que pour l'euphonie.
BEZAFF (anc). Être, être présent.
BEZAÑD, adj. (anc); présent, non
absent.
BEZAÑS, s. m. (anc); présence.
BEZAÑT, adj. (anc); présent. Ce mot,
comme les deux précédents et leurs
dérivés ezvezañs, ezvezañt, non usités
aujourd'hui , doivent être de l'époque
où l'on disait bezaff, être présent, ez-
vezaff, être absent.
BEZEL. Voy. PEZEL.
BEZIAD. Voy. BESIAD.
BEZIN, BIZIN, S. m. Goémon, va-
rech. Ce mot n'a pas de pluriel, ou
plutôt est pluriel lui-même en sa qua-
lité de nom collectif, à l'instar de
keuneud, bois de chauffage et autres.
Voy. mon Nouveau Dictionn . français-
breton, 1869, au mot collectif.
BEZIN-TDNN, S. m. Goémon qu'on
ramasse sur la grève quand la mer
est basse. — Bezin, goémon; tonn,
vague de la mer ; bezin-tonn est donc
du goémon apporté par les vagues.
BEZIN-TROUC'H, S. m. Goémon que
l'on drague ou fauche au fond de la
mer. Bezin, goémon ; trouc'ha, couper.
BEZINA, BIZINA, v. n. Couper, cueil-
BEZ
BEZ
BEZ, s. m. Tombe, tombeau; pi.
hesiou(be-siou). Mean-hea, pierre tom-
bale. Toull-bez, fosse pour enterrer
les morts, Skrid-hez, épitaphe.
BEZ, s. m. Dent d'un croc.
BEZ, s. m. T. C. Doigt. Voy. Biz.
BEZA, V. n. et auxiliaire; être, ap-
partenir, exister; p. bet.
Ce verbe a plusieurs particularités
qui ont été expliquées en détail au
mot ÊTRE de mon Dictionnaire français-
breton 1869. Je vais les résumer eu
quelques mots :
Ce verbe est très -irrégulier tant
comme verbe neutre que comme verbe
auxiliaire. Voy. la Gramm. à ce sujet.
Comme verbe neutre , au sens
à'exister, il est facile pour la construc-
tion. Besa ha heza bet, n'i?U ket eur
c'hemeTu, être et avoir été, ne sont pas
une même chose. — Comme verbe
auxiliaire, il en est tout autrement,
car il est très-difficile d'en faire l'ap-
plication. Pour le prouver, je citerai
quelques phrases dans lesquelles la
même personne du même temps de ce
verbe paraîtra sous des formes très-
variées et, notez-le bien, qui sont de
toute rigueur dans chacun de ces cas.
1° Si le verbe est au personnel, c'est-
à-dire si le pronom personnel ou le
sujet est énoncé : me zo klanv, me a
zo klanv, je suis malade; à la lettre,
moi est malade.
2° Si le verbe est à l'Impersonnel,
c'est-à-dire si le pronom personnel ou
le sujet n'est pas énoncé : klanv ounn,
je suis malade ; à la lettre , malade
.suis.
3* Si l'on veut affirmer son dire ou
appuyer fortement sur une chose :
Bez'ez ou7in klanv, beza ez ounn klanv,
je suis malade; à la lettre, être je suis
malade.
4° Si l'on veut énoncer un fait qui
ne sera que momentané ou si l'on veut
dire qu'on est occupé à faire un cer-
tain travail : emoun aman ofh ober
kegin, je suis ici à faire la cuisine.
5° Après les conjonctions mar, si,
et pa, quand, on emploie une cin-
quième manière de conjugaison : mar
iezann klanv, si je suis malade (dans I
l'avenir); pa vezann klanv , quand je
suis malade. Voy. mon Dictionnaire
français -breton et la Grammaire de
Le Gonidec, pour plus amples ren-
seignements.
Nous rappellerons ici en peu de
mots quelques particularités qui se
produisent, en certaines localités, au
sujet de la conjugaison du verbe besa.
Ainsi ann diid a ioa mad, ann diid a
oa mad. ann dud a voa mad, les hom-
mes étaient bons; pa oe (jreat, ou bien,
po voe great he baskou g a Fit-han, quand.
il eut fait ses pâques, ses commu-
nions. Lavaret a rea ez oa klanv, lavaret
a rea e oa klanv. Ces variantes se disent
à peu près à l'égal l'une de l'autre.
Toutefois je pense que a oa, a ioa, a oe,
sont plus réguliers, et que le v n'a été
introduit que pour l'euphonie.
BEZAFF (anc). Être, être présent.
BEZAÑD, adj. (anc); présent, non
absent.
BEZAÑS, s. m. (anc); présence.
BEZAÑT, adj. (anc); présent. Ce mot,
comme les deux précédents et leurs
dérivés ezvezañs, ezvezañt, non usités
aujourd'hui , doivent être de l'époque
où l'on disait bezaff, être présent, ez-
vezaff, être absent.
BEZEL. Voy. PEZEL.
BEZIAD. Voy. BESIAD.
BEZIN, BIZIN, S. m. Goémon, va-
rech. Ce mot n'a pas de pluriel, ou
plutôt est pluriel lui-même en sa qua-
lité de nom collectif, à l'instar de
keuneud, bois de chauffage et autres.
Voy. mon Nouveau Dictionn . français-
breton, 1869, au mot collectif.
BEZIN-TDNN, S. m. Goémon qu'on
ramasse sur la grève quand la mer
est basse. — Bezin, goémon; tonn,
vague de la mer ; bezin-tonn est donc
du goémon apporté par les vagues.
BEZIN-TROUC'H, S. m. Goémon que
l'on drague ou fauche au fond de la
mer. Bezin, goémon ; trouc'ha, couper.
BEZINA, BIZINA, v. n. Couper, cueil-
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Early Gaelic Book Collections > Blair Collection > Nouveau dictionnaire pratique breton-français du dialecte de Léon > (80) |
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/80894297 |
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Description | A selection of books from a collection of more than 500 titles, mostly on religious and literary topics. Also includes some material dealing with other Celtic languages and societies. Collection created towards the end of the 19th century by Lady Evelyn Stewart Murray. |
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Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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