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10^ Les C o h t i s
Les généraux étoienc lâches , ignorans Sc
cuiels j tels qu'il les falloic pour exécnuer los or-
dres in)u{les &c fanguinaires du fukan. On
exerça toures forces d'iiofliliccs contre ce pauvre
peuple» dont le crime éroit d'avoir un voifîn mé-
chant. On en maffacra une partie j les autres
farenc JTités dans les fers ; on enleva leurs
femmes , on viola leurs filles , on égorgea les
enfans en hAS-îige.^4hudtik revint de cecre e^pé-
tlition , chargé êes dépouilles du pays conquis ,
& rentra dans fes états au milieu des acclama-
tions des chefs 6^ des foldars , adulateurs impu-
êcns , efclaves afTez lâches pour combler ce mo-
narque cruel des louanges les plus exng^rées ,
ofant même l'égaler au grand prophète de la
Mecque.
Abuiah arriva ainfi en triomphe à la métropole
de Tûsg'i. Ses vifus lui demandèrent ce qu'on fe-
roic dz^ prifonniers que l'on avoir amenés. Le
nombre en étoit confidérable.
Le fulcan refta quelque tems en doute, fans dér
cider de leur fort. Il alloit ordonner qu'on les mîc
tous à mort , lorfqu'il fe rellouvint du coffre de
fer , qui étcic refté enfoui au centre aas mon-
tagnes de Tasgl.
i' Qu'ils foient condamnés , dit-il, à travailler
j» dans les montagnes \ qu'ils creufent & minent
ï» de toutes parts , pour en retirer un cotfre da

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