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^p;^- Les nîitLÊ eV une î-TtrfT?,
'«■PrinceiTe , interrompit Aladdin, j'ai confiance
' «juece n'eft pas en vain, puifqu'elles font dif-
iîpées , & que je crois avoir trouvé le moyen
de vous délivrer de votre ennemi & du mien.
Mais pour cela il efî: néceffaire que j'aille à la
ville. Je ferai de retour vers le midi , & alors
je vous communiquerai quel eft mon deiTein ,
& ce . qu'il faudra que vous fafiiez pour con-
tribuer à le faire réuffir. 'Mais alin :que vous
en foye? avertie , ne vous étonnez pas de me
voir, ^revenir avec un autre habit, & donnez
©i-dre ;qu'on ne me faflç pas attendre à la porte
feçrçte au premier eoiip^que je frapperai. La
pripceiTe lui promit qu'on l'attendroit à la porte,
§ç,que l'on feroit prompt à lui ouvrir.
- Quand Aladdin fut defcendu de l'appartement
é^ la princeflTe , & qu'il fut forti par la même
porte ,• il regarda de côté & d'autre, & il ap-
perçut un payfan qui prenait le chemin de la
campagne.
Comme le payfan alîoit au-deîà du palais ^
& qu'il étoit un peu éloigné, Aladdin prefla
le pas; & quand il l'eut joint, il lui propofa-
de changer d'habit , & il fit tant que, le payfan
y cojîfentit. L'échange fe fit à la faveur d'ua
biiiflp'îîi ^ quand ils fe furent fépavés , Alad-
din, prit le chemin de la ville» Dès qu'il y fvi,t
rentré , il enfila la rue qui aboutiiToit à h

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