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Contes A r a e e s» 497
'Cn bon mufulman , fidèle à fa religion -, qu'il
3ie de voit pas le faire , fans avoir auparavant
fait fa pricre. En voulant s*y préparer, il s'ap-
procha du bord de Teaii pour fe laver les mains
& le vifage , fuivant la coutume du pays ; mais
comme cet endroit étoit un peu en psntc , &
mouillé par l'eau qui y battoit , il gliifa , ÔC
il feroit tombé dans la rivière, s'il ne fe fût
retenu à un petit roc élevé hors de terre en-
viron dé deux pies. Heureufement pour lai il
portoit encore l'anneau que le magicien afri-
quain lui avoit mis au doigt avant qu'il cîef-
cendît dans le fouterrain pour aller enlever la
précieufe lampe qui venoit de lui être enlevée.
Il frotta cet anneau alfez fortement contre le
roc en fe retenant ; dans l'infliant le même génie
qui lui étoit apparu dans ce fouterrain , où le
magicien afriquain l'avoit enfermé , lui apparuti
encore : Que veux-tu , lui dit le génie ? mt
voici prcc à t'obéir comme ton efclave , & de
tous ceux qui ont l'anneau au doigt j moi & lei
autres efcLives de Vanneau.
Aladdin agréablement furpris par une appa-
rition fi peu attendue dans le défefpoir où il
étoit, répondit : Génie, fauve-moi ia vie une
féconde fois , en m'enfeignant où eft le palais
que j'ai fait bâtir , ou en faifant qu'il foit rap-
porté inceffarament ou il étoit. Ce que tu ra^
Tome Xt ii

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