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(492)
ijô Les mille et une Nititî^
s'arrêter qu'autant qu'il en étoit befoln pauï*
ne pas trop fatiguer fon cheval, il arriva à la
Chine & bientôt dans la capitale du fultan,
dont Aladdin avoit époufé la fille. Il mit pie
à terre dans un khan ou hôtellerie publique ,
où il prit une chambre à louage. II y demeura
le refte du jour & la nuit fuivante , pour fe
remettre de la fatigue de fon voyage.
Le lendemain avant toute chofe , le magi-
cien Afriquain voulut favoir ce que l'on difolt
d'Aladdin. En fe promenant par la ville , il
entra dans le lieu le plus fameux & le plus
fréquenté par les perfonnes de grande diftinc-
tion , où l'on s'aflembloit pour boire d'une
certaine boilTon chaude qui lui étoit connue
dès fon premier voyage. Il n'y eut pas plutôt
pris place , qu'on Lui verfa de cette boiffon
dans une taffe , & qu'on la lui préfenta. En la
prenant , comme il prêtoit l'oreille à droite &
à gauche , il entendit qu'on s'entretenoit du
palais d'Aladdin. Quand il eut achevé , il s'ap-
procha d'un de ceux qui s'en entretenoient ;
& en prenant fon tems , il lui demanda en par-
ticulier ce que c'étoit que ce palais dont on
parloit fi avantageufement. D'où venez-vous,
lui dit celui à qui il s'étoit adreffé? il faut
que vous foyez bien nouveau venu , fi vous
jB'avez pas vu , ou plutôt fi vous n'avez pa&

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