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Contés Arabes. 555
père avoit un frère ; mais il y a long - tems
qu'il eft mort , & je ne lui ai jamais entendu
dire qu'il en eût un autre. Ils n'en dirent pas
davantage touchant le magicien africain.
Le lendemain, le magicien afriquain aborda
'Aladdin une féconde fois , comme il jouoit
dans un autre endroit de la ville, avec d'au-
tres enfans. Il l'embrafTa , comme il avoit fait
le jour précédent ; & en lui mettant deux piè-
ces d'or dans la main, il lui dit : Mon iils ,
portez cela à votre mère, & dites-lui que j'irai
la voir ce foir & qu'elle achète de quoi fou-
per , afin que nous mangions enfemble ; mais
auparavant enfeignez - moi oii je trouverai la
maifon. Il la lui enfeigna , & le magicien afri-
quain le laifla aller.
Aladdin porta les deux pièces d'or à fa mère ;
ôc dès qu'il lui eut dit quelle étoit l'intention
de fon oncle, elle fortit pour les aller employer,
& revint avec de bonnes provifions : & comme
elle étoit dépourvue d'une bonne partie de la
vaiffelle dont elle avoit befoin , elle alla en em-
prunter chez (es voifins. Elle employa toute
la journée à préparer le foupé ; & fur le foir,
dès que tout fut prêt, elle dit à Aladdin :
Mon fils , votre oncle ne fait peut-être pas où
eft notre maifon ; allez au - devant de lui &
î'amenç,2 fi vous le voyez.

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