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CoîTtesArabeî. 5*7
prît, & l'ayant ouverte, il trouva dedans une
clé d'or. Mon fils , dit alors la reine , cette
clé enferme fans doute quelque nouveau tré-
for. Cherchons par-tout, voyons fi nous ne
découvrirons point à quel ufage elle efl: def-
tinée.
lis examinèrent la chambre avec une extrême
attention, & trouvèrent enfin une ferrure au
milieu d'un lambris. Ils jugèrent que c'étoit
celle dont ils avoient la clé. Le roi en fit l'efTai
fur le champ. Aullitôt une porte s'ouvrit, &:
leur laiffa voir une autre chambre , au milieu
de laquelle étoient neuf piedeftaux d'or maflif ,
dont huit foutenoient chacun une ftatue faite
d'un feul diamant ; & ces ftatues jetoient tant
d'éclat, que la chambre en étoit toute éclairée.
O ciet, s'écria Zeyn tout furpris ! où eft-ce
que mon père a pu trouver de fi belles cho-
(es} Le neuvième piedeftal redoubla fon éton-
nement ; car il y avoit deflus une pièce de fatin
blanc fur laquelle étoient écrits ces mots : « O
3j mon cher fils, ces huit ftatues m'ont coûté
î5 beaucoup de peine à acquérir. Mais quoi-
3j qu'elles foient d'une grande beauté, fâche qu'il
>ï y en a une neuvième au monde qui les fur-
5î paffe , elle vaut mieux toute feule que mille
î> comme celles que tu vois, Si tu fouhaites
}} de t'en rendre polTeffeur , va dans la ville du
Tome X, G

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