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*l^i Les CïiEVÀiiEïis
préfentant la m-.tiiï pour m'îiider à marcher,. nom
entrâmes au teniple, où il eue bien pkîs de foiïv
de me regarder, que d'in^plorer le fecoUrs de
la déeffe qu'il faifoir invoquer. Je lui en fis
quelques reproches en forçant du facrifice. Ma-
dame , me rcpondit-il , quand je- fuis arrivé dam
ce lieu , j'avois befoin de con-fulcer Diane ^mais
mon deftiii eft bi^n changé depuis ce momenc:
c'eft chez vous que je trouve mon autel & mas ^
dieux j & vos yeux font les oracles que je dois
confulter. Ne me repracliez donc point de négli-
ger la fille de Latone , puifque plus prompte à
m'anrroncer mon deftin , il dépend, de vous de
le rendre heureux ou malheureux. Si votre defti-
née y lui répondis - je , dépendoit de moi y je
voudrois eflayer 11 l'on ne pourroit £iire luîtce
l'amour dans votre cœur que pour mourir. Ah !
madame , s'écria- 1- il en voulant effacer cette
■ devife ( ce que je l'empêchai de faire , ) vous en
avez fait naître un dans, mon ame , qui ne fera
point fujet à la mort. Immortel , comme ks
beautés qui lui ont donné la naiifance , il brûlera
éternellemenr. Mais pour le faire vivre heureuse ,
charmante Zalmayde , il faudroit n'ctre point fâ-
chée de lui avoir donné le jour. Pouf avoir la
gloire de rendre un Numide fidelle , lui dis-jc en
riant,, je veux vous accorder ce que vous me de-

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