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HISTORY OF THE HIGHLANDS.
on vouloit en ma propre maison et sous mes yeux faire agir mes Enlans <i leiir
mode sans me consulter, et quasi en d^pit de moy : Strickland ^toit manifeste-
ment le clief de tout cecy tandis qu'il vouloit m'imposer par une hypocrisie que
met la comble h son caractere, et qui fait bien voir combien il est un liomme
dangereux. Comme il a beaucoup d'art il a certainement impose a bien des
gens, mais je eroye que quekpruns commencement deja a le connoitre je sui
persuade que le Prince ouvrira bientot ses yeux sur son sujet. Townley etoit un
des principaux instruments dont il seservoit; il nevaut rien, mais je ne la croye
pas si mauvais q\ie I'antre ; Je ne dois pas vous cacher dans cette conjoncture
combien je suis peu content de milord Dumbar, il a en dans la derniere intimate
en apparencc avec Strickland, mais j'ai bien decroy?'e que ce nVtoit q'une liaision
politique pour mieuxarriver cbacnn asa fin etquoiquil etoit certainement dans
la cabale, je suis persuade qu'il n'a point eu depart a bien des mauvaises ma-
noevres de Strickland, mais il est vrai anssi que plusieurs ann^es il on a ag6
envers moy avec si peu d'ouvcrtiire et avec tant de detours et de politique qu'il
a fallu une combinaison singuliere des circonstances pour m'engager a le regarder
si long tems aupres de moy, II m'a demande dernierement d'aller trouver le
Prince en Ecosse, mais je croj'e que ce n'etoit que pour se faire un (two or
three words here not legible) le lui et dans la vue de se faire prier de rester
icy ce qn'il ni'a bien fallu faire partie par neccssite et encore plus pour I'em-
pecher d'etre aupres de Prince, car aprfe la grande experience que j'ai de lui je
ne souffriray jamais qu'il soit aupres de mes enfants ; et pour dire la verite il
est un nombre d'armes qu'il m'est bien a charge, quoique je prendrai un tems
propre pour me de faire de lui; et c'est bien mon intention de le favoirzer
dans I'eloignement pour mon propre Z*etorUKi et parceque je le croye veritable-
ment incapable de traliir mes interets, mais a cela pres j'ai une assez mediocre
opinion de lui. II me senible qu'a present j'ai assez dit pour vous donner une
idee generale de toutes ccs mauvaises aflFairs qui ont ete portfe a un tel exces
qu'il est difficile de comprendre comment celui qui a conduit en chief toute
cette machine n'a pas vu nn dessein premedite de nous faire du tort. II etoit
nccessaire que le Chevalier Grffime et vous seriez informes de tout ceci pour
mieux regler votres conduites, mais du reste ce n'est pas mon intention de
faire aucun eclat par rapport a milord Dumbar et a Townley. Desorte que
vous pouvez continuer d'escrire a milord Dumbar, et d'agir envers I'un et
I'autre a I'ordinaire. Le Chevalier Cirasme pent aussi escrire a milord Dumbar,
mais le moins qu'il lui dise le Due le mieux. Vous etez ii present quasi le
seul de nos gens en de ca de la mer d'un certain sphere dont j'ai lieu d'etre
content. Je m'assure que le Chevalier (jraeme suivera votre example et qu'i!
entcra aussi soin de suivre les mauvais examples que trop de gens lui ont
donnes.
* No. XII.
Mr Smart, called by the Chevalier de St George and his Ayents their
" Post-office Correspondent," to Mr Drummond of Bochaldy, enclosed in
a letter from liritinmond to the Chevalier, 20lh October, 174.5.
I si UctiiUr, 174.1.
Dkak Sin,
I CANNOT express tlie concern I am under for want of the Uiitcli
mails that arc due.