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APPENDIX. 445
•lire that they will assist him with arms and money. What lurtlier tliey will do
I don't jet know, but I own I hope tlie best, now that the affair is begun, and
that they will be once engaged in it. You will easily comprehend that it would
be very unadvisahle that the Duke should attempt to cross the sea at this time.
But if ever the French should determine to send troops into England, it will be
highly necessary that they should have both him and you at their head ; and I
have therefore allowed him to go as far as Avignon, tliere to wait for any fur-
ther directions, or for a call from tlie French Court in case of an expedition
into England, in which case tliey will never refuse to enable both of you to join
it, by supplying you with what money is necessary for your expences ; for I am
so drained with the remittances I am making to tlie Prince, that I shall scarce
have wherewithal to subsist the Duke at .Avignon and myself here.
No. XI.
P.xtract of a Letter, — the Same to Colonel O'Bij/rn.
aOlh August, \lib.
Je croye qu'il est necessaire qu'i! (Graham) soil informe de certaines clioses
qui le regardent mais j'aime mieux vous les ecrire pour hii etre communiques,
que de les lui mander en droitiere, k cause qu'il les comprendra mieux en dis-
courant avee vous sur ces matieres. 11 faut done savoir que depuis quelques
annees il y a eu parmis nos messieurs de certaines manoevres et maneges qui me
chocquoient et me painoient beaucoup, sans que J'ai pu en bien coniprendre la
scource ou I'objet ; mais apres quelques annfcs en conbinant phiseurs circon-
staiices ensemble il me parassoit voir trop clairement que I'estoit une union des
gens qui s'etoient mis en tete de se faire un merite et popularity en Angleterre,
et par la de faire leur fortune dans la suite en faisant profession d'un certain
esprit d'irr^ligion et en tachant d'engager mes enfans dans les memes sentiments.
Toutes les manoeuvres repondoieut manifestement h cette fin, mais les suites et
les effets alterent encore phis loin. La grande vivacitidu Prince, son penchant
pour toutes sortes de divertissements, et un peu trop de gout qu'il sembloit
alors avoir pour le vin, leur ont faire croire faussement qu'ils avoient gagne
quelque chose sur son esprit et il devint bientot par la leur Ileros, mais son
Frere qui est d'un caractire plus serieux, et dont la sant^ ne lui permit pas
meme de faire des exces d'aucune sorte ne pouvant ni ne voulant entrer dans
toutes leurs idees a tire bientot sur lui toute leur rage et toute leur malice. Ce
n'estoit q'une critique sur toutes ses actions qui ne lui donnoit point de repos ;
on a eu meme recours a la faussete et a la calomnie, et on n'a rien neglige pour
lui faire du tort dans mon esprit, et dans cclui de son Frere : Je scai qu'on a
tache de le denigrer aupres des Messieurs Anglois qui voy-igoient icy au com-
mencement je ramiec et j'ai lien de croire qu'on en a fait autant aupres des
officiers Espagnols, qui etoient icy en grand nombre I'hyver dernier. Je scai
aussi que Mr Strickland a fait tout ce qu'il falloit pour brouiller nies enfans
ensemble et les circonstances qui ont precede et arcompagne son voyage en
Ecosst, avec le Prince seroient phisqiie suffisantes pour brouiller ensemble
auciin Pere et Fils qui se connoitroient moins, et qui se renderoient moins de
justice lull a I'autre que le Prince et moy ; car si on de luy n'avoit pas dit mille
faussetfe et mensonges, je ne veux jamais croire que le Prince eut mene Strick-
U.id avec lui : Enfin il est viai qu'on a traite le Due et moy indiynemcnl, car

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