Skip to main content

‹‹‹ prev (126)

(128) next ›››

(127)
DE LA GliAMM.VlKE IlRETONJiE 105
pé gred ann dra-zé arok krésté ; il aura gagné vingt francs |)Our
samedi soir, s'il a bien travaillé, gonéed en déo ugent liour abenn
désadorn da nôz, m'en dévé labouret màd; elle l'apportera, si
elle l'a fait, hé zigas a rai, m'é dévé gred anéhaiï, etc.
Mais on dira : Mac'h oil évit distoka ann dra-zé, té a zo ivé,
pa eo gwir éc'h oud kén kréîïv ha mé (si je suis capable de sou-
lever cela, tu l'es aussi, puisque ta es aussi fort que moi), et non
pas 7na vénn évit, etc., car ici on ne peut pas dire si je serai
capable, etc. — On ne dira pas non plus : M'am bé roet tri sko-
éd d'éhan, em euz roed avoalc'h, pa eo gwir né dléaiî némed ar
gont-sé d'éhaii (si je lui ai donné trois écus, je lui en ai donné
assez, puisque je ne lui dois que cette somme), il faut dire, m'am
euz roet tri skoed, etc., car on ne peut pas dire en français, si
je lui aurai donné trois écus, je lui en ai donné assez, etc.
Le présent de l'indicatif du verbe ('(re et du verbe atwir se
rend encore par bénn, be'z, bé, bémp, bée h, bént de béza, et am
ou em bé, az ou ez pé, en dévé, é dévé, hor bé, hô pé, hô dévé
de kaout, quand il est précédé de quand ou de lorsque, si quand
et lorsque ne déterminent le temps que d'une manière générale.
Exemples : Quand je suis là ou lorsque je suis là, il n'ose rien
dire, pa vénn éno, né gréd larét nétra (c'est-à-dire, quelque soit
le temps où je me trouve là, etc.); quand tu as été ou lorsque tu
as été à la maison, tu es toujours content, pa véz béd er ger, té
a vé ('l) atao stàd enn-oud ; quand ou loisqu'il a perdu au jeu, il
est toujours triste, pa en dévé kolled ô c'hoari, é vé atao trist ;
quand o^Horsqu'elle a manqué, elle s'en va, pa é dévé faziet,
éc'li a-kuit, etc. Mais on dira , pa on bét duzé, em euz hô kwélet
(quand j'ai été chez vous, je vous ai vu), car ici on ne peut pas
tourner quand ou lorsque par quel que soit le temps où, etc. ; on
(1) Quand il y a deux propositions où l'on emploie en breton les verbes béza
et AraoHf après j»a, comme dans cette exemple, il faut se servir de bénn, béz-<
bé ou bémp. etc. dans les deux propositions : Quand il a réussi en quelque
(.bose, c'est ua plaisir de l'aborder, pa vé deud a benn a eunn dra bennag é vé
cur blijadur tostaat d'éhan; pa en dévé arc'bant en dévé c'boant baie (quand il
a de l'argent, il a envie de se promener), etc.

Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated. Creative Commons Attribution 4.0 International Licence