J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion

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moins faible dans le cylindre. D'un autre côté, le cylindre ac-
quiert par là plus de force et de solidité (1). Du reste, à la mine
de Furth et à d'autres mines, on a donné plus tard la préférence
à la lampe de M. Clièvremonl.
Quant au tuyau adapté par M. Chèvremont extérieurement
au réservoir d'huile, son but consiste en ce qu'on peut verser
de l'huile, tout en se trouvant au milieu de grisoux.
Ce. tuyau saillant a le désavantage de pouvoir élre facilement
ôté par un choc quelconque. En conséquence , il serait préféra-
ble de donner au réservoir d'huile une capacité telle qu'on n'ait
pas besoin de verser de l'huile, pendant la durée d'une tâche.
Plus la lampe de sûreté est simple, mieux elle convient au mi-
neur.
Pour ce qui concerne l'appareil essayé par M. Chèvremont,
dont le but est d'empêcher le mineur de dévisser le cylindre,
il faut faire observer que le trou de la serrure peut être aisé-
ment bouché par la saleté et la poussière de houille qui se trou-
vent dans la mine.
Pour faire cesser les plaintes des mineurs, provenant de ce
que la lampe de sûreté n'éclaire pas suffisamment , M. Neumann,
en Angleterre , proposa de fixer, à la hauteur de la mèche, une
lentille de verre qui , sur l'un des côtés , est plane, et sur l'au-
tre, convexe.
D'après M. Chèvremont , une telle lentille n'est pas conforme
au but indiqué, puisqu'elle ne rend la lumière plus intense que
d'un seul côté. En sus , elle est coûteuse , surtout parce qu'elle
est souvent cassée par les mineurs. Au lieu de celle lentille de
verre, M. Gossarl, apothicaire à Mous, a pourvu la lampe de
sûreté d'un réflecteur parabolique. D'après les expériences de
M. Clièvremonl, ce dernier est préférable à la lentille.
(I) J'ai pourvu «plument de telles chapes les lampes de sûreté que j'ai fait
confectionner (cliap. VII), et j'ai trouvé que cette disposition est très-con-
forme à leur luit.