J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
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l'accès du mélange détonant étant illimité, le cylindre en fds
devenu rouge ne peut , ni dans le repos ni pendant le mouve-
ment , propager l'inflammation au dehors. Je rapporterai plus
bas , chap. VII, de quelle manière je crois avoir atteint ce but.
Cependant il faut remarquer que , dans des circonstances sem-
blables à celles des expériences que MM. Baillet, LaporteetLe-
froyont faites , la flamme ne pouvait traverser le tissu lorsque le
récipient était rempli de gaz hydrogène carboné , ou de mélanges
de ce gaz inflammable et d'air atmosphérique , en différentes
proportions. Mais le gaz hydrogène pur, un mélange de ce gaz
et d'air atmosphérique en parties égales , et un mélange d'une
partie de gaz hydrogène carboné , de 8 parties de gaz hydro-
gène pur et de 9 parties d'air atmosphérique , communiquent
l'inflammation , à travers le tissu , au gaz environnant.
La seconde série des expériences faites par ces savants, dans
le but de rechercher quels seraient les résultats , si l'on for-
çait les gaz à traverser la partie inférieure de la surface cylin-
drique de la lanterne , en même temps que les produits et les
résidus gazeux de la combustion pourraient s'échapper dans
l'atmosphère . a une plus grande importance. Les expériences
furent faites dans des circonstances qui approchent, plus que
les précédentes , de celles qui ont lieu dans les grisoux.
Les résultats de ces expériences sont les suivants :
1. Lorsque le gaz hydrogène carboné est mêlé dans les pro-
portions qui produisent les plus fortes détonations , c'est-à-dire
avec 6 , 7 , 8 et 9 parties d'air atmosphérique , la flamme de la
lanterne s'agrandit et s'allonge ; elle brûle pendant quelque
temps , et finit par s'éteindre.
Les résultats donnés par des mélanges d'hydrogène pur et
d'air atmosphérique ne sont d'aucun intérêt pour l'emploi des
lampes de sûreté, dans les mines de houille , attendu qu'on ne
peut pas y rencontrer de l'hydrogène pur, pas même un mé-
lange de ce gaz et d'hydrogène protocarboné. Néanmoins, il est
remarquable que , plusieurs fois , une détonation a eu lieu dans
la lanterne et dans le cylindre de verre, lorsque le gaz hydro-
l'accès du mélange détonant étant illimité, le cylindre en fds
devenu rouge ne peut , ni dans le repos ni pendant le mouve-
ment , propager l'inflammation au dehors. Je rapporterai plus
bas , chap. VII, de quelle manière je crois avoir atteint ce but.
Cependant il faut remarquer que , dans des circonstances sem-
blables à celles des expériences que MM. Baillet, LaporteetLe-
froyont faites , la flamme ne pouvait traverser le tissu lorsque le
récipient était rempli de gaz hydrogène carboné , ou de mélanges
de ce gaz inflammable et d'air atmosphérique , en différentes
proportions. Mais le gaz hydrogène pur, un mélange de ce gaz
et d'air atmosphérique en parties égales , et un mélange d'une
partie de gaz hydrogène carboné , de 8 parties de gaz hydro-
gène pur et de 9 parties d'air atmosphérique , communiquent
l'inflammation , à travers le tissu , au gaz environnant.
La seconde série des expériences faites par ces savants, dans
le but de rechercher quels seraient les résultats , si l'on for-
çait les gaz à traverser la partie inférieure de la surface cylin-
drique de la lanterne , en même temps que les produits et les
résidus gazeux de la combustion pourraient s'échapper dans
l'atmosphère . a une plus grande importance. Les expériences
furent faites dans des circonstances qui approchent, plus que
les précédentes , de celles qui ont lieu dans les grisoux.
Les résultats de ces expériences sont les suivants :
1. Lorsque le gaz hydrogène carboné est mêlé dans les pro-
portions qui produisent les plus fortes détonations , c'est-à-dire
avec 6 , 7 , 8 et 9 parties d'air atmosphérique , la flamme de la
lanterne s'agrandit et s'allonge ; elle brûle pendant quelque
temps , et finit par s'éteindre.
Les résultats donnés par des mélanges d'hydrogène pur et
d'air atmosphérique ne sont d'aucun intérêt pour l'emploi des
lampes de sûreté, dans les mines de houille , attendu qu'on ne
peut pas y rencontrer de l'hydrogène pur, pas même un mé-
lange de ce gaz et d'hydrogène protocarboné. Néanmoins, il est
remarquable que , plusieurs fois , une détonation a eu lieu dans
la lanterne et dans le cylindre de verre, lorsque le gaz hydro-
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/78849949 |
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Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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