J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
(336)
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M. Davy les a même entourées d'une atmosphère détonante
contenant trois fois plus d'oxygène cpie l'air ordinaire; et,
quoique, dans ces expériences, les fils du tissu métallique eus-
sent été chauffés au rouge , jamais l'explosion n'a eu lieu. Il
faut ohserver toutefois que cette dernière et plus forte épreuve
a été faite sur des gazes métalliques qui contenaient 900 orifices,
6iir un pouce carré. Enfin ces lampes ont été éprouvées avec le
succès le plus complet, à la parfaite satisfaction et au grand
étonnement des mineurs , dans les mines des environs de New-
Castle et de Whilehaven, qui sont les plus dangereuses de la
Grande-Bretagne.
Dans le but de constater les propriétés importantes de la
lanterne de sûreté, MM. Raillet , Laporte et Lefroy ont fait
plusieurs expériences, dans le laboratoire de l'école royale des
mines (1). Ils ont fait usage d'une lanterne en tissu de fil de
laiton , qui contenait environ quatorze cents ouvertures , par
pouce carré anglais. Ils ont employé le gaz hydrogène pur, le
gaz hydrogène carboné retiré de la distillation de la houille ,
et ces gaz mêlés d'air atmosphérique en proportions diverses.
La lanterne ayant été allumée et placée sur un support, ils ont
fait descendre verticalement, sur cette lanterne, un récipient
renversé rempli de gaz inflammable ou d'un mélange détonant.
L'examen des lampes de sûreté, fait de cette manière, ne pou-
vait pas donner de résultats qui fussent applicables aux lampes ,
dans les mines de houille. Pour que ce but soit atteint, il faut
_que les lampes soient examinées dans des circonstances qui
approchent le plus que possible de celles qui ont lien dans les
grisoux. Il s'agit surtout de laisser brûler les lampes pendant
longtemps, dans des mélanges détonants, et de faire en sorte
que les produits et les résidus gazeux de la combustion puis-
sent s'échapper librement dans l'atmosphère. Une lampe ne
peut être regardée comme parfaitement sûre, que lorsque ,
(l ) Annal. <•'
M. Davy les a même entourées d'une atmosphère détonante
contenant trois fois plus d'oxygène cpie l'air ordinaire; et,
quoique, dans ces expériences, les fils du tissu métallique eus-
sent été chauffés au rouge , jamais l'explosion n'a eu lieu. Il
faut ohserver toutefois que cette dernière et plus forte épreuve
a été faite sur des gazes métalliques qui contenaient 900 orifices,
6iir un pouce carré. Enfin ces lampes ont été éprouvées avec le
succès le plus complet, à la parfaite satisfaction et au grand
étonnement des mineurs , dans les mines des environs de New-
Castle et de Whilehaven, qui sont les plus dangereuses de la
Grande-Bretagne.
Dans le but de constater les propriétés importantes de la
lanterne de sûreté, MM. Raillet , Laporte et Lefroy ont fait
plusieurs expériences, dans le laboratoire de l'école royale des
mines (1). Ils ont fait usage d'une lanterne en tissu de fil de
laiton , qui contenait environ quatorze cents ouvertures , par
pouce carré anglais. Ils ont employé le gaz hydrogène pur, le
gaz hydrogène carboné retiré de la distillation de la houille ,
et ces gaz mêlés d'air atmosphérique en proportions diverses.
La lanterne ayant été allumée et placée sur un support, ils ont
fait descendre verticalement, sur cette lanterne, un récipient
renversé rempli de gaz inflammable ou d'un mélange détonant.
L'examen des lampes de sûreté, fait de cette manière, ne pou-
vait pas donner de résultats qui fussent applicables aux lampes ,
dans les mines de houille. Pour que ce but soit atteint, il faut
_que les lampes soient examinées dans des circonstances qui
approchent le plus que possible de celles qui ont lien dans les
grisoux. Il s'agit surtout de laisser brûler les lampes pendant
longtemps, dans des mélanges détonants, et de faire en sorte
que les produits et les résidus gazeux de la combustion puis-
sent s'échapper librement dans l'atmosphère. Une lampe ne
peut être regardée comme parfaitement sûre, que lorsque ,
(l ) Annal. <•'
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| Permanent URL | https://digital.nls.uk/78849937 |
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| Description | Receuil de mémoires et de rapports publié par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles. Contains articles by Adolphe André Marie Boisse, Jean Gonot, Gustave Bischof, Th. Lemielle, and Maximillen Joseph Motte. (Contents: Rapport fait à l'Académie en sa séance générale du 6 et 7 mai, 1840, par M. Cauchy.--Mémoire sur les explosions dans les mines de houdle et sur les moyens de les prevenir, par M. A.-A.-M. Boisse.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. J. Gonot.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Gustave Bischof.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Th. Lemielle.--Mémoire sur l'aerage des mines, par M. Motte.--Rapports adressés à M. le ministre des travaux publics, par la commission instituée à Liége pour l'essai des lampes de mines.) |
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| Shelfmark | Cam.1.d.10 |
| Additional NLS resources: | |
| Attribution and copyright: |
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More information
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| Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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| Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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