J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion

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Dans le chapitre III , page 278 , j'ai conseillé, pourôler la na-
ture détonante aux grisous qui se sont accumules , dans une
taille qui ne prend pas une part immédiate à l'aérage , de les
mélanger avec une quantité d'air atmosphérique convenahle.
Il s'agit de décider quel est le meilleur moyen d'y parvenir.
Quel que soit le moyen que l'on mette en usage, il faut avoir
égard à la circonstance que le dégagement du gaz inflamma-
ble , dans les endroits où il a lieu , continue pour un temps
plus ou moins long. Ainsi, le moyen dont on se sert pour opé-
rer le mélange, doit être également continuel. Produire des
mouvements clans les grisoux au moyen de touffes de feuillage,
c'est un moyen dont l'effet n'est que partiel et imparfait. Les
soufflets , et surtout les soufflets à ventilateur, produiront un
effet plus considérable.
Un de mes amis, M. Althaus Oherhûlten bau inspecter auf
der Saijnerhutte , qui a fait une série d'expériences sur l'effet
des soufflets "à ventilateur, a eu la bonté de me communiquer
quelques données pour calculer cet effet. Si l'on suppose que
l'effet d'une telle machine vaille la moitié delà force employée ,
ce qui est toujours possible, si elle a le mécanisme convena-
plomb qui, traversant tout le tonneau, aboutissait au bord supérieur. Tout
l'espace du tonneau fut rempli de sable et de petites pierres. On avait aupa-
ravant mis quelques pièces de zinc dans l'intervalle formé par les deux fonds ,
puis on versa dans le tonneau une quantité d'eau telle qu'elle se trouvait à
quelques lignes au-dessus du niveau du sable. Après cela , on versa de l'acide
sulfurique parle tuyau en plomb, et on plaça par-dessus une petite pompe.
Entre les deux fonds, il se dégageait par suite de l'hydrogène, qui pénétrait à
travers le sable et apparaissait à la surface de l'eau sous forme de plusieurs
petites bulles. Lorsque je mis en mouvement la petite pompe, et que je fis
repasser dans le tonneau l'eau qui s'écoulait , je remarquai , à la vérité, une
diminution du dégagement «le gaz dans le sable et l'eau ; mais je ne pus par-
venir à le faire cesser tout à fait, quelque rapidement que je lisse agir la
pompe. Non-seulement le gaz inflammable s'élevait dans le corps de pompe,
mais il suivait encore l'eau qui s'écoulait par le tuyau d'écoulement. Il se
montra donc ici , en petit, ce qui eut lieu pour le cas de la pompe indiquée.