J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion
(305)
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Plus on travaille dans les tailles non percées , moins les gaz
inflammables s'y accumulent, parce qu'ils sont en partie con-
sumés par les lampes des ouvriers , en partie dispersés par
suite des mouvements produits par ces derniers , et qu'ils pé-
nètrent dans des galeries où ils sont emportés par le courant
d'air. J'ai traité ce sujet avec assez de détails dans le chapi-
tre III. C'est pour celte raison qu'on ne met jamais de mineurs
à l'exploitation des tailles , dans lesquelles il se forme des
grisoux.
Tous les mouvements , dans les mines, qui produisent un mé-
lange ou une circulation de l'air ont un effet favorable. De là,
on a coutume de produire , au moyen de touffes de feuillage ,
des mouvements rapides dans les tailles infectées de grisoux ,
de fouetter , en quelque sorte , les mofettes inflammables. De
cette manière, il arrive souvent qu'elles sont dispersées, en
très-peu de temps. On trouve de même que les mouvements
qu'on imprime à l'eau, par l'écoulement ou au moyen de pom-
pes , contribuent puissamment à leur dispersion. Si les gaz se
dégagent du mur couvert d'eau , ils seront même aspirés par
les pompes. C'est ainsi que tout récemment , dans la mine dite
James , située dans le territoire houiller de l'Inde, on aspira du
gaz inflammable au moyen d'une pompe à main , qui était
placée dans un petit marais, dans la couche de houille, et sur
le piston de laquelle il se trouvait un peu d'eau ; à l'orifice
d'écoulement, on enflamma, au moyen d'une lampe, le gaz, qui
brûla avec une flamme longue de plusieurs pieds ; ce phéno-
mène se répéta à plusieurs reprises (1).
(1) Quelques expériences que j'ai faites en petit, il y a déjà longtemps,
ont montré également que le gaz inflammable suit l'eau qui s*écoule. Je vou-
lais voir s'il n'était pas possible de concentrer, dans une pompe , les dégage-
ments d'un gaz répandu sur une surface plus ou moins grande , et de les
éloigner de cette manière. A la distance de quelques pouces , au-dessus du
fond d'un tonneau ouvert à la partie supérieure , ou en appliqua un second ,
qui se trouvait percé de plusieurs trous. On adapta à ce dernier un tuyau en
Plus on travaille dans les tailles non percées , moins les gaz
inflammables s'y accumulent, parce qu'ils sont en partie con-
sumés par les lampes des ouvriers , en partie dispersés par
suite des mouvements produits par ces derniers , et qu'ils pé-
nètrent dans des galeries où ils sont emportés par le courant
d'air. J'ai traité ce sujet avec assez de détails dans le chapi-
tre III. C'est pour celte raison qu'on ne met jamais de mineurs
à l'exploitation des tailles , dans lesquelles il se forme des
grisoux.
Tous les mouvements , dans les mines, qui produisent un mé-
lange ou une circulation de l'air ont un effet favorable. De là,
on a coutume de produire , au moyen de touffes de feuillage ,
des mouvements rapides dans les tailles infectées de grisoux ,
de fouetter , en quelque sorte , les mofettes inflammables. De
cette manière, il arrive souvent qu'elles sont dispersées, en
très-peu de temps. On trouve de même que les mouvements
qu'on imprime à l'eau, par l'écoulement ou au moyen de pom-
pes , contribuent puissamment à leur dispersion. Si les gaz se
dégagent du mur couvert d'eau , ils seront même aspirés par
les pompes. C'est ainsi que tout récemment , dans la mine dite
James , située dans le territoire houiller de l'Inde, on aspira du
gaz inflammable au moyen d'une pompe à main , qui était
placée dans un petit marais, dans la couche de houille, et sur
le piston de laquelle il se trouvait un peu d'eau ; à l'orifice
d'écoulement, on enflamma, au moyen d'une lampe, le gaz, qui
brûla avec une flamme longue de plusieurs pieds ; ce phéno-
mène se répéta à plusieurs reprises (1).
(1) Quelques expériences que j'ai faites en petit, il y a déjà longtemps,
ont montré également que le gaz inflammable suit l'eau qui s*écoule. Je vou-
lais voir s'il n'était pas possible de concentrer, dans une pompe , les dégage-
ments d'un gaz répandu sur une surface plus ou moins grande , et de les
éloigner de cette manière. A la distance de quelques pouces , au-dessus du
fond d'un tonneau ouvert à la partie supérieure , ou en appliqua un second ,
qui se trouvait percé de plusieurs trous. On adapta à ce dernier un tuyau en
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Early Gaelic Book Collections > J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion > (305) |
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/78849565 |
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Description | Volumes from a collection of 610 books rich in Highland folklore, Ossianic literature and other Celtic subjects. Many of the books annotated by John Francis Campbell of Islay, who assembled the collection. |
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Description | Selected items from five 'Special and Named Printed Collections'. Includes books in Gaelic and other Celtic languages, works about the Gaels, their languages, literature, culture and history. |
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