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O R ï E N T A U ±1 77*
'Après plusieurs tentatives inutiles , un doc-
teur de la loi, de la ville de Medine, & nommé
Aboutalab, lut la ligne qui fuivoit celle d'Ab-
dal Motallab , & qui diibit : Mahomet e(l le
dlpofitaire des loix de Dieu , il enveloppera, la terre,
de fa parole ; mais il ne put aller plus loin.
Zesbet lui fut donnée par les mêmes raifons ;
elle eut la même confiance en lui , & lui parla
comme elle avoit fait à Abdal Motallab ; &c
quand il eut examiné avec foin l'ordre de la
féparation , il partit avec le même regret. La
fin de l'année ne le vit point paroître, & Zesbet
époufa de la même façon Yaarab , de Medine,
parent d'un cadi de cette ville , qui lut la
troifième ligne ; elle difoit : Mahomet le fauveur
des croyans , ejl une ifle flottante qui offre fort
port à tous les naufrages. Il fe fournit encore à
l'ordre du départ ; mais n'ayant pas été plus
exacT: que les autres à reparoître au bout de
l'année, Zesbet époufa Temimdari, qui lut la
quatrième ligne; elle fignifioit, Mahomet, l'en-
voyé de Dieu, va au-devant de celui dont le cœur
le cherche. Les trois premiers maris de Zesbet
étoient fils de fages ; celui-ci n'avoit été qu'a-
dopté par un des plus favans à la vérité ; mais ja*
mais il n'avoit été initié dans les myftcres ; il
avoit pris le parti des armes, & fervoit dans les
troupes de Nophailah ; fon devoir l'avoit éloi-.

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