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'Contes Akabes> i^$
■peu fatisfait que le jour d'auparavant^ Le
voleur j comme auteur de la méprife ^ fublt
pareillement le châtiment auquel il, s'étoit
fournis volontairen^ent.
■ Le capitaine qui vLt fa troupe diminuée de
deux braves fujets , craignit de la voir dimw
nuer davantage s'il contirmolt de s'en rappor-
ter à d'autres pour être informé au vrai de
la maifon d'Ali Baba. Leur exemple lui fit
eonnoître qu'ils- n'étoient propres ( tous )
qu'à des coups de mains , & nullement à agir
de tête dans les occafions. Il fe charge de îa
chofe lui-même ; il vint à la ville , & avec
l'aide de Baba Mouftafa , qui lui rendit îe
même fer vice qu'aux deux députés de fa trou-
pe , il ne s'amufi pas à fau-e aucune marque
pour eonnoître la maifon d'Ali Baba ; mais iî
l'examina fi bien ^ non- feulement en la confî-
dérant attentivement , mais m-ême en pafiànt
& en repailant à diverfes fois pardevant , qu'il
n'étoit pas polîible qu'il s'y méprît.
Le capitaine des voleurs , fatisfriit de fon
voyage , &: iaftruit de ce qu'il avoit fouhaité,
retourna à la forêt i & quand il fut arrivé
dans la grotte , où fa troupe l'attondoit : Ca-
marades , dit-il , rien enlln ne peut plus nous
em.pêcher de prendre uiie pleine vengeance
du dommage qui nous a été fait. Je connois
K iij

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