J. F. Campbell Collection > Des Moyens de soustraire l’exploitation des mines de houille aux chances d’explosion

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iî Une partie de gaz inflammable de B avec 17 parties d'air
atmosphérique ne détona pas.
6° Une partie de gaz inflammable de C , avec 17 parties d'air
atmosphérique , produisit encore une détonation à la vérité
très-faible.
Il est possible que ce résultat inégal dans les expériences
des deux jours provenait delà température inégale de l'eau de
la cuve, car, le second jour, elle avait une température de
26° C, tandis que, le premier, la température n'en était que
de21°C.
7° Une partie de chacun des deux gaz inflammables détona
très-fortement, avec 7 parties d'air atmosphérique.
8° Une partie de chacun des deux gaz inflammables ne dé-
tona plus , avec 6 parties d'air atmosphérique.
Ici il n'y eut donc pas de différence dans la combustibilité
des deux gaz inflammables ; ce qui s'explique par l'observation
générale que j'ai faite plus haut.
Malgré le résultat inégal des expériences 1-6 , une chose se
montra néanmoins tout à fait constante , c'est que le gaz de la
soufflure C est un peu plus inflammable que celui de la souf-
flure B. Ce qui s'accorde bien exactement avec les résultats de
l'analyse chimique ( chapitre II ) , ainsi qu'avec ceux des expé-
riences faites avec la lampe de sûreté ( chapitre Vil). On voit
de là que les expériences de détonation , si elles sont faites avec
les précautions indiquées ci-dessus , sont bien de nature à dé-
terminer la combustibilité relative des différents gaz inflamma-
bles.
On peut déduire de ce qui précède quelques moyens d'affai-
blir les grisous contenus dans un certain espace d'une mine , à
tel point qu'ils ne soient plus nuisibles.
En effet, supposons que, dans une mine, un espace quelcon-
que, par exemple, une taille soit infectée de grisoux tels que
le gaz inflammable fasse le onzième du mélange explosif, et
qu'il faille une quantité d'air atmosphérique 16 fois plus
grande que celle du gaz inflammable pour ôter au mélange ga-