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ESSAI
T R A D
U C T I O N.
« Les fiecles ne faifaient que commencer , lorfque vivait Imir. La
» mer avec fes fables innombrables. 8c fes flots glacés n'exiftait point
» encore. 11 n'y avait point de terre ; il n'y avait point de ciel , on ne
>■> voyait qu'un vafte abîme fans aucune verdure ».
Cette chanfon eft une ftrophe de la Volufpa. On peut en voir l'expli-
cation dans M. Mallet j Monumens celtiques , pag. 133 — 1 3 G.
Elle e(î compofée <-lc plu:> A? Aenx cent flxophes : la. même confonne ;
ou bien une des voyelles , fe répète trois fois de deux en deux vers. Ce.
genre s'appelle tournait , c'eft-à-dire , chant lent.
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Metnadr hanum proaz enn Mannvif all-dre-gi Framgen-gir han
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Traduction.
« Si l'homme fans efprit acquiert des richeiïes , s'il obtient une femme
j3 aimable , il s'enfle , il devient orgueilleux ; mais jamais le fage ne
» s'égare dans ces fentiers aveugles ».
Cette chanfon eft une ftrophe du Haramal , morceau fublime attribue
à Odin lui-même. M. Mâllet , dans fes Monumens celtiques, pag. 13 6-— l
1 44 j l'a traduit prefque tout entier.
Les ftrophes font de fix vers ; une même confonne ou une voyelle au
commencement d'un mot fe répète une fois dans les deux premiers vers i
&

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