Inglis Collection of printed music > Printed text > Essai sur la Musique ancienne et moderne > Volume 2
(198) Page 180
Download files
Complete book:
Individual page:
Thumbnail gallery: Grid view | List view
i8o
ESSAI
Et ne porquant trop i méfprift
Quant enfi mi leffiez morir.
Dame, merci j
Bien m'a , &c.
Chançon, di ma dame au partir
En qui Dex tant de biauté mift
Qu'aine nule autre n'i pout partir ,
N'ainc nule plus bêle ne fift;
Di li qu'à li pas n'afférift
De fon ami leffier morir
. Tant fanz merci.
Êien voi, &c.
» Cependant il s'eft mépris, puifque vous
» me lahTez mourir. Grâce, ma dame
» quand je vois, &c.
a> Chanfon, dis en partant à cette belle,
» à qui Dieu a départi tant de beauté,
» que nulle autre ne peut Ja balancer >
» & que nulle autre ne fut plus belle. Dis-
» lui qu'il ne lui convient pas de laiiïèr
» mourir ainfi fon ami fans pitié. Quand
» je vois , &c ».
Chastel ( Robert du ) pourait bien être le même que Robins du Cartel,
Il nous refte deux chanfons de lui.
Chevaliers ( Guefves ). La table du manuferit du Roi fait mention d'une
de fes chanfons ; mais elle a été coupée, peut-être par Henri 111 , qui a coupé
prefque toutes les vignettes de ce manuferit. Celui de M. de Sainte-Palaye
nous en a confervé trois , dont on trouve une dans celui de Noailles.
Chiertain ou Certain vivait dans le treizième fîecle, & nous a laiiïa
une feule chanfon.
Chison ( Jacques de) ou Kison, vivait en 1250, Se a laiffé neuf chanfons
d'amour, pleines de fentiment.
Chanfon de Jacques de Chifon.
Quant reconmence & revient biaux eftez ,
Que foille & flor refplendit par bofchage,
Que li froiz tanz de l'hyver eft paflèz ,
Et cil oifel chantent en lor langage,
Lors chanterai,
Et envoifiez ferai
De cuer verai :
Ja por rienz nel lairai ;
Car ma dame qui tant eft bone & fage
M'a conmandé a tenir mon ufase
D'avoir cuer gai.
« A préfent que revient & recommence
» le doux printems, que dans les bocages
» on voit briller fleurs & fruits , que la
» froidure de l'hiver eft paffée : je chan-
» terai , & ferai joyeux de bon cœur , &
» ne me tairai pour chofe au monde ;
» car ma dame qui eft fi bone & il fage
» m'a ordonné de tenir félon mon ufage
Cil
ESSAI
Et ne porquant trop i méfprift
Quant enfi mi leffiez morir.
Dame, merci j
Bien m'a , &c.
Chançon, di ma dame au partir
En qui Dex tant de biauté mift
Qu'aine nule autre n'i pout partir ,
N'ainc nule plus bêle ne fift;
Di li qu'à li pas n'afférift
De fon ami leffier morir
. Tant fanz merci.
Êien voi, &c.
» Cependant il s'eft mépris, puifque vous
» me lahTez mourir. Grâce, ma dame
» quand je vois, &c.
a> Chanfon, dis en partant à cette belle,
» à qui Dieu a départi tant de beauté,
» que nulle autre ne peut Ja balancer >
» & que nulle autre ne fut plus belle. Dis-
» lui qu'il ne lui convient pas de laiiïèr
» mourir ainfi fon ami fans pitié. Quand
» je vois , &c ».
Chastel ( Robert du ) pourait bien être le même que Robins du Cartel,
Il nous refte deux chanfons de lui.
Chevaliers ( Guefves ). La table du manuferit du Roi fait mention d'une
de fes chanfons ; mais elle a été coupée, peut-être par Henri 111 , qui a coupé
prefque toutes les vignettes de ce manuferit. Celui de M. de Sainte-Palaye
nous en a confervé trois , dont on trouve une dans celui de Noailles.
Chiertain ou Certain vivait dans le treizième fîecle, & nous a laiiïa
une feule chanfon.
Chison ( Jacques de) ou Kison, vivait en 1250, Se a laiffé neuf chanfons
d'amour, pleines de fentiment.
Chanfon de Jacques de Chifon.
Quant reconmence & revient biaux eftez ,
Que foille & flor refplendit par bofchage,
Que li froiz tanz de l'hyver eft paflèz ,
Et cil oifel chantent en lor langage,
Lors chanterai,
Et envoifiez ferai
De cuer verai :
Ja por rienz nel lairai ;
Car ma dame qui tant eft bone & fage
M'a conmandé a tenir mon ufase
D'avoir cuer gai.
« A préfent que revient & recommence
» le doux printems, que dans les bocages
» on voit briller fleurs & fruits , que la
» froidure de l'hiver eft paffée : je chan-
» terai , & ferai joyeux de bon cœur , &
» ne me tairai pour chofe au monde ;
» car ma dame qui eft fi bone & il fage
» m'a ordonné de tenir félon mon ufage
Cil
Set display mode to: Large image | Transcription
Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated.
Special collections of printed music > Inglis Collection of printed music > Printed text > Essai sur la Musique ancienne et moderne > Volume 2 > (198) Page 180 |
---|
Permanent URL | https://digital.nls.uk/94665852 |
---|
Shelfmark | Ing.104 |
---|---|
Additional NLS resources: | |
Attribution and copyright: |
|
More information |
Description | By Jean B. de La Borde and Pierre J. Roussier. With engravings. |
---|---|
Shelfmark | Ing.103-106 |
Additional NLS resources: | |
More information |
Description | Scottish and English songs, military music and keyboard music of the 18th and 19th centuries. These items are from the collection of Alexander Wood Inglis of Glencorse (1854 to 1929). Also includes a few manuscripts, some treatises and other books on the subject. |
---|
Description | The Glen Collection and the Inglis Collection represent mainly 18th and 19th century Scottish music, including Scottish songs. The collections of Berlioz and Verdi collected by bibliographer Cecil Hopkinson contain contemporary and later editions of the works of the two composers Berlioz and Verdi. |
---|