Inglis Collection of printed music > Printed text > Essai sur la Musique ancienne et moderne > Volume 1
(316) Page 226
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0.26 ESSAI
Les Tofcans fe fervirenr enfuite de buis pour faire leurs Flûtes j ils
en firent auiîi d'os d'ânes & de bois de lotos.
Nunc facrificA Tufcorum è buxo Ludicra verb loto } ojjibufque ajlnïs , &
argcnto fiunt. Idem
Horace a dit qu'il y en avait de différentes efpeces.
Tibia non , ut nunc , Orickalco juncîa , tubœque
jEmula ,■ fed tennis fimplexque, foramine pauco
Adfpirarc & adejft choris erat utilis, aiqut
Nondum fpiffa nimis complète fedilia fiant ,
Quo fané populus numerabil s , ut pote parvus ,
Et frugi , cajlufque verecundufque coibat.
« La Flûte qui joue dans les chœurs, n'était pas autrefois de plufieuft
» pièces affemblées avec un métal précieux , comme elle l'en: aujourd'hui,
» & n'approchait pas du bruit de la trompette. Elle était d'une feula
» pièce , avait peu de trous , & ne rendait qu'un fon faible , autant qu'il
» en fallait feulement pour foutenir le chœur fans le couvrir, cV pour
» remplir fans peine un théâtre médiocre , où les fpectateurs étaient en
» petit nombre j car le peuple n'étaic pas fi multiplié qu'aujourd'hui j
» mais en récompenfe il avait de la fageffe , de la retenue , & de bonnes
» mœurs. » Art. Poet. vers 101.
On voit une Centaureffe jouant de la Flûte parmi les figures du pré-
cieux Camée qui appartenait au Cardinal Carpegna. 11 y en avait une
femblable dans la médaille de Julie , & un Centaure dans la même at-.
titude fur le Sarcophage confervé dans le Palais Farnefe.
Dans la fête du Roi Ptolomée , on traînait un charior chargé de rai-
fin , preffé par foixante Satyres, qui, au fon des Flûtes, chantaient des
vers à Bachus.
Lucrèce parle ainfi de l'invention de la Flûte.
CavcL per . ■ . . ■ calamorum Sibila primum
jigrejles docuere caras inflare cicutat
Inde minutatim du'.cts didicijje querelas
Tibia quas fundit digitis pulfata canentum.
Livre 4, v, 589.
Le Père Kirker, Bartolini & Montfaucon , d'après eux, nous ont
Les Tofcans fe fervirenr enfuite de buis pour faire leurs Flûtes j ils
en firent auiîi d'os d'ânes & de bois de lotos.
Nunc facrificA Tufcorum è buxo Ludicra verb loto } ojjibufque ajlnïs , &
argcnto fiunt. Idem
Horace a dit qu'il y en avait de différentes efpeces.
Tibia non , ut nunc , Orickalco juncîa , tubœque
jEmula ,■ fed tennis fimplexque, foramine pauco
Adfpirarc & adejft choris erat utilis, aiqut
Nondum fpiffa nimis complète fedilia fiant ,
Quo fané populus numerabil s , ut pote parvus ,
Et frugi , cajlufque verecundufque coibat.
« La Flûte qui joue dans les chœurs, n'était pas autrefois de plufieuft
» pièces affemblées avec un métal précieux , comme elle l'en: aujourd'hui,
» & n'approchait pas du bruit de la trompette. Elle était d'une feula
» pièce , avait peu de trous , & ne rendait qu'un fon faible , autant qu'il
» en fallait feulement pour foutenir le chœur fans le couvrir, cV pour
» remplir fans peine un théâtre médiocre , où les fpectateurs étaient en
» petit nombre j car le peuple n'étaic pas fi multiplié qu'aujourd'hui j
» mais en récompenfe il avait de la fageffe , de la retenue , & de bonnes
» mœurs. » Art. Poet. vers 101.
On voit une Centaureffe jouant de la Flûte parmi les figures du pré-
cieux Camée qui appartenait au Cardinal Carpegna. 11 y en avait une
femblable dans la médaille de Julie , & un Centaure dans la même at-.
titude fur le Sarcophage confervé dans le Palais Farnefe.
Dans la fête du Roi Ptolomée , on traînait un charior chargé de rai-
fin , preffé par foixante Satyres, qui, au fon des Flûtes, chantaient des
vers à Bachus.
Lucrèce parle ainfi de l'invention de la Flûte.
CavcL per . ■ . . ■ calamorum Sibila primum
jigrejles docuere caras inflare cicutat
Inde minutatim du'.cts didicijje querelas
Tibia quas fundit digitis pulfata canentum.
Livre 4, v, 589.
Le Père Kirker, Bartolini & Montfaucon , d'après eux, nous ont
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Permanent URL | https://digital.nls.uk/94658984 |
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Shelfmark | Ing.103 |
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Attribution and copyright: |
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Description | By Jean B. de La Borde and Pierre J. Roussier. With engravings. |
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Shelfmark | Ing.103-106 |
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Description | Scottish and English songs, military music and keyboard music of the 18th and 19th centuries. These items are from the collection of Alexander Wood Inglis of Glencorse (1854 to 1929). Also includes a few manuscripts, some treatises and other books on the subject. |
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Description | The Glen Collection and the Inglis Collection represent mainly 18th and 19th century Scottish music, including Scottish songs. The collections of Berlioz and Verdi collected by bibliographer Cecil Hopkinson contain contemporary and later editions of the works of the two composers Berlioz and Verdi. |
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