Series 1 > Papal negotiations with Mary Queen of Scots during her reign in Scotland, 1561-1567
(583) Page 434
Download files
Complete book:
Individual page:
Thumbnail gallery: Grid view | List view
![(583) Page 434 -](https://deriv.nls.uk/dcn17/1269/7813/126978131.17.jpg)
434 PAPAL NEGOTIATIONS WITH MARY
et puis quil a le coeur de tous princes en sa main, nous le supplions
amollir cellui de votre majeste et adoucir vostre couroux conceu
sans occasion contre vos subiects, et pareilement quil illumine le
coeur de vostre majeste avecques sa verite eternelle a ce quelle
puisse droictement cognoistre quel est son debvoir a lendroict
de ses subiects, et ce que de rechef vous pouvies justement
recherchir deulx, car a ceste heure la nous n'aurons aucune
occasion de craindre (comme nous sommes asseures) I’indignation
de la majeste du Roy et de vous en ces affaires. Dieu eternel
ayt votre maieste en sa tressaincte sauueguarde. De Dumbartayn
le xiime Jour d’aoust 1559.
(El ung peu au dessoubs est escript.)
De vostre Maieste humble et obeissant serviteur,
(Et signe bien bas) Ja. comen. de sainct Andre.
[This letter follows a letter of similar tenor addressed to King
Francis, of which a translation is printed, Laing’s Knox, i. 386.]
No. 8
MARY QUEEN OF SCOTS TO THE REGENT MARY
OF GUISE. Paris, 7 March 1559-60.
Paris, ibid., fol. 66 b.
Dudicte Jour.
Madame,—Je nay voulu perdre ceste petite occasion de vous
faire ce mot seulement pour me ramenteuoir a vostre bonne grace
et vous asseurer de la bonne sante du Roy et Royne et tous mes
oncles et parens et amys me remectant a vous escrire plus au long
de toutes nouvelles par monsieur de Vallence, lequel sera demain
depesche pour vous aller trouve. Je m’assure que vous seres bien
advertie des nouvelles que nous avons cues de la grande
demonstration, que faict le roy d’espagne de ne vouloir en rien
favoriser les rebelles, mais plustost nous offrir toutes ses forces
pour nous y servir. Vous saurez tout cela plus amplement, et
pour la haste que jay, je ne vous diray autre chose, sinon que nous
voions des choses que nous neussions jamais pense, et n’avons
gueres meilleur contentement des traistres et rebells de deca que
vous dela. Mais, Dieu mercy, ils sont descouverts, et avons trop
de gens de bien pour craindre leurs menasses. Je vous promects
quil estoit temps d’y penser. Vous scaurez plus amplement
demain tous. Je finiray par mes tres humbles recommendations
et puis quil a le coeur de tous princes en sa main, nous le supplions
amollir cellui de votre majeste et adoucir vostre couroux conceu
sans occasion contre vos subiects, et pareilement quil illumine le
coeur de vostre majeste avecques sa verite eternelle a ce quelle
puisse droictement cognoistre quel est son debvoir a lendroict
de ses subiects, et ce que de rechef vous pouvies justement
recherchir deulx, car a ceste heure la nous n'aurons aucune
occasion de craindre (comme nous sommes asseures) I’indignation
de la majeste du Roy et de vous en ces affaires. Dieu eternel
ayt votre maieste en sa tressaincte sauueguarde. De Dumbartayn
le xiime Jour d’aoust 1559.
(El ung peu au dessoubs est escript.)
De vostre Maieste humble et obeissant serviteur,
(Et signe bien bas) Ja. comen. de sainct Andre.
[This letter follows a letter of similar tenor addressed to King
Francis, of which a translation is printed, Laing’s Knox, i. 386.]
No. 8
MARY QUEEN OF SCOTS TO THE REGENT MARY
OF GUISE. Paris, 7 March 1559-60.
Paris, ibid., fol. 66 b.
Dudicte Jour.
Madame,—Je nay voulu perdre ceste petite occasion de vous
faire ce mot seulement pour me ramenteuoir a vostre bonne grace
et vous asseurer de la bonne sante du Roy et Royne et tous mes
oncles et parens et amys me remectant a vous escrire plus au long
de toutes nouvelles par monsieur de Vallence, lequel sera demain
depesche pour vous aller trouve. Je m’assure que vous seres bien
advertie des nouvelles que nous avons cues de la grande
demonstration, que faict le roy d’espagne de ne vouloir en rien
favoriser les rebelles, mais plustost nous offrir toutes ses forces
pour nous y servir. Vous saurez tout cela plus amplement, et
pour la haste que jay, je ne vous diray autre chose, sinon que nous
voions des choses que nous neussions jamais pense, et n’avons
gueres meilleur contentement des traistres et rebells de deca que
vous dela. Mais, Dieu mercy, ils sont descouverts, et avons trop
de gens de bien pour craindre leurs menasses. Je vous promects
quil estoit temps d’y penser. Vous scaurez plus amplement
demain tous. Je finiray par mes tres humbles recommendations
Set display mode to:
Universal Viewer |
Mirador |
Large image | Transcription
Images and transcriptions on this page, including medium image downloads, may be used under the Creative Commons Attribution 4.0 International Licence unless otherwise stated.
Scottish History Society volumes > Series 1 > Papal negotiations with Mary Queen of Scots during her reign in Scotland, 1561-1567 > (583) Page 434 |
---|
Permanent URL | https://digital.nls.uk/126978129 |
---|
Attribution and copyright: |
|
---|
Description | Over 180 volumes, published by the Scottish History Society, containing original sources on Scotland's history and people. With a wide range of subjects, the books collectively cover all periods from the 12th to 20th centuries, and reflect changing trends in Scottish history. Sources are accompanied by scholarly interpretation, references and bibliographies. Volumes are usually published annually, and more digitised volumes will be added as they become available. |
---|