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3i —
Certaines societes d’habitations a bon marche et les offices publics
municipaux ou departementaux partagent ce droit avec elles ; mais
ils en usent assez peu, tandis que les societes de credit immobilier
sont specialisees dans cette tache.
Mais elles peu vent aussi faire des a vances, non seulement aux
particuliers, mais encore aux societes d’habitations a bon marche
ou aux societes cooperatives, pour realiser ces operations. Leur
action peut s’etendre aussi bien a la construction d’immeubles a
loyer moyen qu’a cede d’habitations a bon marche.
Leur competence, d’ailleurs, ne s’etend pas seulement au domaine
de 1’habitation ; elles peuvent consentir des prets necessaires au
developpement de la petite propriete rural e, ou meme a 1’acquisi¬
tion, I’amenagement, la transformation, la reconstruction des
petites exploitations paysannes.
Ces societes de credit immobilier sont des societes commerciales
anonymes, soumises pourtant a certains reglements semblables a
ceux des societes d’habitations a bon marche. Leurs statuts doivent
6tre approuves par le ministre de la Sante publique. Leur capital
social minimum est fixe a 100.000 francs. Elles ne peuvent distri-
buer des dividendes annuels superieurs a 6%. En outre, le cortrole
de 1’Etat est plus etroit sur elles que sur les societes d’habitations
a bon marche. Si leur administration est regie par les regies de droit
commun des societes anonymes, des regies precises determinent
la nature de leurs placements. Ceux-ci doivent etre faits en rentes
sur 1’Etat ou en valeurs analogues. Leurs fonds disponibles doivent
6tre geres par un organisme national comme la Caisse des Depots
et Consignations, ou deposes a la Banque de France, dans une caisse
d’epargne, ou en compte courant avec le Tresor. Leurs ressources,
comme cedes des societes d’habitations a bon marche, sont a la
fois leurs ressources propres (actions et obligations) et cedes des
emprunts consentis par les particuliers ou par 1’Etat. Mais leur
pouvoir d’emprunt, pour les avances de 1’Etat a taux reduit, est
rigoureusement calcule et limite (ce calcul est fait en multipliant
par cinq la moitie du capital restant a verser et le montant des
rentes et valeurs garanties par 1’Etat, appartenant a la societe
et deposees a la Caisse des Depots et Consignations). Ce pouvoir
d’emprunt est multiplie lorsque le departement ou la commune
donnent leur garantie partiede, et proportionnedement au pour-
centage des emprunts ainsi garantis1.
Les societes de credit immobilier jouissent des memes immunites
fiscales que les societes d’habitations a bon marche ; mais, en outre,
edes possedent certains privileges speciaux : les immeubles cons-
truits a 1’aide des prets contractes aupres de ces societes sont
exemptes de la taxe de 7 %, sur la premiere mutation.
1 Par 5, quand la garantie est de 20 % du montant des emprunts, par 7,5$
quand la garantie est de 30%, par 10, quand la garantie est de 40%.
Certaines societes d’habitations a bon marche et les offices publics
municipaux ou departementaux partagent ce droit avec elles ; mais
ils en usent assez peu, tandis que les societes de credit immobilier
sont specialisees dans cette tache.
Mais elles peu vent aussi faire des a vances, non seulement aux
particuliers, mais encore aux societes d’habitations a bon marche
ou aux societes cooperatives, pour realiser ces operations. Leur
action peut s’etendre aussi bien a la construction d’immeubles a
loyer moyen qu’a cede d’habitations a bon marche.
Leur competence, d’ailleurs, ne s’etend pas seulement au domaine
de 1’habitation ; elles peuvent consentir des prets necessaires au
developpement de la petite propriete rural e, ou meme a 1’acquisi¬
tion, I’amenagement, la transformation, la reconstruction des
petites exploitations paysannes.
Ces societes de credit immobilier sont des societes commerciales
anonymes, soumises pourtant a certains reglements semblables a
ceux des societes d’habitations a bon marche. Leurs statuts doivent
6tre approuves par le ministre de la Sante publique. Leur capital
social minimum est fixe a 100.000 francs. Elles ne peuvent distri-
buer des dividendes annuels superieurs a 6%. En outre, le cortrole
de 1’Etat est plus etroit sur elles que sur les societes d’habitations
a bon marche. Si leur administration est regie par les regies de droit
commun des societes anonymes, des regies precises determinent
la nature de leurs placements. Ceux-ci doivent etre faits en rentes
sur 1’Etat ou en valeurs analogues. Leurs fonds disponibles doivent
6tre geres par un organisme national comme la Caisse des Depots
et Consignations, ou deposes a la Banque de France, dans une caisse
d’epargne, ou en compte courant avec le Tresor. Leurs ressources,
comme cedes des societes d’habitations a bon marche, sont a la
fois leurs ressources propres (actions et obligations) et cedes des
emprunts consentis par les particuliers ou par 1’Etat. Mais leur
pouvoir d’emprunt, pour les avances de 1’Etat a taux reduit, est
rigoureusement calcule et limite (ce calcul est fait en multipliant
par cinq la moitie du capital restant a verser et le montant des
rentes et valeurs garanties par 1’Etat, appartenant a la societe
et deposees a la Caisse des Depots et Consignations). Ce pouvoir
d’emprunt est multiplie lorsque le departement ou la commune
donnent leur garantie partiede, et proportionnedement au pour-
centage des emprunts ainsi garantis1.
Les societes de credit immobilier jouissent des memes immunites
fiscales que les societes d’habitations a bon marche ; mais, en outre,
edes possedent certains privileges speciaux : les immeubles cons-
truits a 1’aide des prets contractes aupres de ces societes sont
exemptes de la taxe de 7 %, sur la premiere mutation.
1 Par 5, quand la garantie est de 20 % du montant des emprunts, par 7,5$
quand la garantie est de 30%, par 10, quand la garantie est de 40%.
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League of Nations > Health > Question de l'habitation urbaine en France > (33) |
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Shelfmark | LN.III |
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Description | Over 1,200 documents from the non-political organs of the League of Nations that dealt with health, disarmament, economic and financial matters for the duration of the League (1919-1945). Also online are statistical bulletins, essential facts, and an overview of the League by the first Secretary General, Sir Eric Drummond. These items are part of the Official Publications collection at the National Library of Scotland. |
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