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1448.] ADDITIONAL CHARTERS. 377
Responce. — La dicte duchi6 de Touraine fut baillee au dit conte de Douglaz
pour lui et ses hoirs masles nez et procreez en loyal mariage desceudans de son
corps en droicte ligne, en forme et maniere d'appanaige ainsi que dessus est dit.
Au tiers article. Item comme piteusement, etc.
Responce. — Le Roy est bien desplaisant de la mort dudit feu conte de
Douglas et de ses enfans, et vouldroit bien qu'il pleust a Dieu que tant de eulx
que de toute la chevalerie et noblesse de France et d'Escoce qui mourut a la
bataille de Vernueil la chose eust este autrement, mais ce sont des fortunes de la
guerre qu'il fault prendre telles que Dieu les envoye.
Au quart article. Item comme je sais, etc.
Responce. — Pour la bonne amour et affection que le Roy avoit au dit feu conte
de Douglaz et en remembrance de lui, il vouldroit tousjours avoir monsieur de
Douglaz qui a present est comme son bon parent en sa singuliere recommendacion,
et faire pour tous ceulx de l'ostel de Douglaz tout ce qu'il pourroit ; mais quant a
la dicte duchie de Touraine considere la forme du bail d'icelle, qui fut pour le dit
feu conte de Douglaz et ses hoirs nez et procreez en loyal mariage descendans de
son corps en droicte ligne, et en forme et maniere d'appanaige, ainsi que dit est
et non autrement, et que Monsieur de Douglaz qui a present est n'est pas descendu
de corps du dit feu conte de Douglaz ne en droicte ligne, il est tout cler que
icelui Monsieur de Douglaz n'y peut aucun droit demand er ne reclamer.
Au cinquiesme article. Item de requerir du Roy, etc.
Responce. — Par ce que dit est en 1'article precedant appert clerement la
responce a ce present article.
Au sixiesme article. Item de lui remonstrer, etc.
Responce. — Le Roy scet bien le bon vouloir que ledit feu conte de Douglaz
avoit envers lui, et pour ce mist il peine de entretenir tout ce que lui avoit este
promis, et si vouldroit il faire a ung chascun, et ne sera point trouv6 que au temps
de son trespas aucune chose lui feust deu ; aincois lui furent faiz et aux seigneurs
de sa compaignie plusieurs dons, biensfaits et gratuitez, en diverses et maintes
manieres, et oultre leurs souldes ja soit ce que plusieurs qui avoient receu les dites
souldes, nonobstant ce que dit est firent de grans exactions en ce royaume mont-
ans a 'grans sommes de deniers, dont les subgiez du Roy souffrirent et porterent
grans pertes et dommaiges.
Au septiesme article. Item comme mon dit oncle, etc.
Responce. — -Des despences dessusdictes le Roy ne scet riens mais au regart
dudit conte de Douglaz ce qui lui a este promis lui a este. tenu.
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