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376 ADDITIONAL CHARTERS. [1448.
seigneur le conte de Douglaz qui a present est, et Madame Marguerite de Douglaz,
sa femme, touchant le fait de la duchi6 de Touraine et autres choses contenues et
declairees es diz articles.
Et premierement s'ensuit la teneur des diz articles.
C'y sont contenuz, etc., certaines instructions donnees par articles par maniere
de creance.
Et premierement — Remonstrer au Roy, etc.
Responce, — Le Roy vouldroit tousjours faire justice a chascun qui la lui
requerroit et n'a point acoustume d'autrement le faire. Et quant au droit pre-
tendu par madicte dame Marguerite en la tierce partie de la dicte duchie de
Touraine et es arreraiges, etc., il est vray que la dicte duchie fut baillee a Messire
Arehambault, conte de Douglaz, pour lui et ses hoirs masles nez et procreez en
loyal mariage descendans de son corps en droicte ligne, et avecques ce fut fait ledict
bail en forme et maniere d'appanaige, ainsi qu'il appert par les lettres qui furent
lors sur ce faictes. La nature du quel appanaige selon la loy, usaige et coustume
de Fiance, est que mort celui a qui est baillie ledit appanaige et ses hoirs masles
procreez et descenduz de lui en loyal mariage, la terre et seigneurie baillee par le
dit appanaige de plain droit retourne a la couronne, sans ce que nul autre heritier
soit masle ou famelle descendant de ligne feminine, ne autre quelconque masle ou
famelle venant de ligne collateral y puisse aucune chose demander, ne que aucun
droit de douaire puist sur ce estre pretendu, et ainsi a il tousjours est6 garde et
observe toutes les fois que le cas y est escheu. Ores est ainsi que le cas dessusdit
est advenu comme chascun scet il est done tout cler que ma dite dame ne peut
aucune chose demander touchant le fait de la dicte duchie de Touraine. En
oultre raison veult et commune et ancienne observance que en chose qui chee en
restitucion douaire n'a jamais lieu par ce que dit est la chose cheoit en restitucion,
ergo, etc. Avecques ce selon la coustume de France quant aucun seigneur feodal
tient le fief en sa main par faulte d'omme douaire quelconques n' a lieu a l'encontre
dudit seigneur feodal. Or est ainsi, que depuis le trespas dudit feu conte de
Douglaz, le Roy a tousjours tenu la dicte duchie de Touraine en sa main, tant
durant la vie du conte de Victon, par ce que ledit conte n'avoit point fait
d'ommaige au Roy, comme depuis par la nature de l'appanaige et les conditions
soubz lesquelles ladicte duchie auoit este baillee dudit feu conte de Douglaz
comme contenu est es lettres dessus dites. II est done fort cler que aucuns
arreraiges ne autre chose ne pevent a ceste cause estre demandez au Roy.
Au second article de remonstres au Roy, etc.