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(568)
La véritable Histoire de Bretagne de Dom Lobineau.
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si outré, qu'il est à croire que les juges
déléguez du S. Siège ne voulurent pas
se charger de les exécuter dans toute
leur rigueur. 11 y avoit aussi de l'excez
dans les plaintes du Clergé, qui faisoit
passer le duc pour un autre Néron,
sous ombre qu'il avoit entrepris de
réduire dans de justes bornes l'excessive
autorité dont ce corps s'estoit emparé.
11 est vrai que le Duc estoit violent
dans ses manières, qu'il n'avoit peut-
estre pas assez de respect pour l'Eglise,
et qu'il s'emparoit sans aucune consi-
dération de ses biens, quand il en avoit
le moindre prétexte. Mais on auroit pu
le ménager un peu d'avantage, et se
servir de manières plus douces et plus
raisonnables.
Une preuve qu'il n'en vouloit qu'à
la trop grande autorité des Ecclésias-
tiques, et point du tout à l'Eglise
mesme, c'est que l'on a trouvé dans lui
la mesme facilité que dans ses prédé-
cesseurs, pour agréer les fondations,
où l'autorité souveraine, dont il estoit
extrêmement jaloux n'estoit point in-
téressée. Comme il paroistpar celle qui
se fit à Nantes, de son consentement,
dans le plus fort de ses démêlez avec
le cierge, cette année mesme.
P. 299. Lignes 28-33.
... il fut réglé que les deniers de
Bretagne peseroient dix-neuf sous six
deniers au marc de Paris, et les mailles
seize sous neuf deniers deux oboles;
et les deniers de Limoges dix-neuf sous
deux mailles pour l'aloi, les deniers de
Bretagne dévoient estre de seize grains
d'argent Roïal, et les mailles de trois
deniers; et les deniers de Limoges de
seize grains.
399. Ligne 37.
Rufflai le délia incontinent et le laissa
aller.
P. 442. Lignes 33 et 34.
... de Bretagne; comme le nom de
Bretagne et ceux de VErminc et de
l'Espy se donnoient ordinairement aux
poursuivans d'armes.
P. 475. Ligne 48-49.
Le Duc trouvant de l'insolence dans
la première de ces propositions et
Ibid. Ligne 55.
... estoit le Duc.
qu'il y a sujet de douter que les juges
déléguez du Saint-Siège se soient servis
de toute l'autorité qui leur estoit com-
mise. Il est vrai que le duc estoit vio-
lent dans ses manières, qu'il n'avoit pas
assez de respect pour l'Eglise, et qu'il
s'emparoit, sans aucune considération,
de ses biens, quand il en avoit le moin-
dre prétexte; mais toutes ses préten-
tions n'estoient pas égalen;ent injustes,
et quand on le regardoit comme un
autre Néron, c'estoit faire de lui un
portrait qui ne lui convenoit pas.
Pendant qu'il estoit le plus occupé
de ses démêlez avec les Ecclésiastiques,
les Religieux Dominicains s'establirent
à Nantes.
... on régla les deniers de Bretagne
à dix-neuf sous six deniers au marc de
Paris, et les mailles à seize sous neuf
deniers obole; et les deniers de Limoges
à dix-neuf sous au marc, et les mailles
à seize sous neuf deniers. Pour l'alloi,
les deniers de Bretagne dévoient estre
de trois deniers seize grains d'argent
le Roi, et les mailles de trois deniers,
et les deniers de Limoges de trois de-
niers seize grains.
Le païsan se trouva incontinent
délié, et Rufflai le laissa aller.
... et poursuivans d'armes de Bre-
tagne; aussi bien que ceux de Bre-
tagne et ceux de VErminc ei de VEspy.
Le duc irrité de la première de ces
propositions, et trouvant
il estoit.

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