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(187)
LA BATAILLE DE TEMORA. iS'
" Et que le -voyageur, perdu dans les forêts,
■< Ecoute en frissonnant leurs stériles regrets. «
Il a dit ; et Collan^ que sa troupe accompagne.
S'enfonce dans les rocs qui bordent la montagne:
Mais Gaitl le suit des yeux ; il appelle Fillan : ...
" Tu vois quel lâche espoir ose nourrir Collan :
■ Mon héros va combattre et vaincre le perfide;
« Gaul ne peut s'éloigner des phalanges qu'il guide. ■
Déjà la mort frémit, déjà de toutes parts
Vole et pleut en sifflant une grêle de dards.
Fingal de ses guerriers admire le courage ;
Et du mont opposé Cathmor suit le carnage.
Ainsi quand deux esprits, errants au sein des airs.
Ont vomi la tempête et soulevé les mers.
Quand les vagues en feu, de l'abyme élancées,
Retombent à grand bruit et roulent entassées.
Tranquilles, au-dessus et des vents et des flots,
Sur leur char nébuleux ils goûtent le repos.
Mais quel rayon soudain vient briller à ma vue.^
C'est le fer de Morni (3) ; d'une atteinte imprévue
Gaul a déjà frappé les bataillons à'Enn.
Tu meurs dans ton printemps, ô jeune Tiillamin!
Hélas ! si loin de toi ton épouse chérie
Sommeille au bruit des eaux de la verte prairie,

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