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NEC
NEI
Oher nehaoun, faire cette menac». Dans
tin vieux manusciit, ce mot se tronve
avec le sens de malgré toute menace.
NEBEUD, NEBEUT, adv. Peu. Neheud-
a-nebeud, pou à peu. Neheut a dra, peu
de cliose. Eunn nebeut pri, un peu de
terre glaise.
NEBEUTA, superlatif de nebeut, le
moins. D'ann nebeuta, pour le moins.
NEBEUTOC'H, comparatif de nebeud,
moins.
NEC'H, s. pi. m. V. Pluriel de
nec'henn.
NEC'H, s. m. Inquiétude, peine d'es-
prit. — Kemeret necli, s'affliger; rei
nec'h, affliger.
NEC'H, s. m. V. Nid; pi. nec'hieu.
NEC'H, NEAC'H, s. m. D'ann nec'h,
en haut, avec un verbe de mouvement.
Voy. NEAC'H, plus usité.
NEC'HAMANT. s. m. V. Tristesse,
affliction , peine d'esprit. — Rein
nec'hamafit, aflliger, causer de la peine.
NEC'HANS, s. m. V. Le même que le
précédent.
NECHAÑSEIN (nec'hañ-se-in\ v.a.V.
Inquiéter, affliger; p. nec'hanset.
NEC'HANSUZ (nechan-suz), adj. V.
Incommode, parlant des personnes.
NEC'HEIN (nec'/i-e-m), v.n.V. Nicher,
faire son nid ; p. nec'het.— Nec'h, s. m.
V., nid.
NEC'HENN,S. f. V. Voy. NELNN.
NEC'HET, adj. Inquiet, triste, pensif.
— Nec'li, inquiétude. — Nec'het eo
gant ann dra-ze. gant ar c'helou-st,
il est inquiet de cela, de cette nouvelle.
NEC'HI, V. a. Inquiéter, chagriner;
p. nec'het. — Nec'h, s m., affliction.
NEC'HIAT. s. m. V. Nichée, plein un
nid. — Unn nec'hiat laboiiset, V., une
nichée d'oiseaux. — Nec'h, nid.
NEC'HIEIN(nec'h-i-eîn). Voy. NEC'HEIN.
NED, NET, s. m. V. Fil à cou'lre.
Voy. NEUD.
NEDEIN, NEEIN {nede-in), v. a. V,
Filer, parlant du lin, etc. — Rot de
nedein, rouet à filer, V.; p. nedct.
NEDEL, adj. (anc.) Nouveau.
NEDELEK, s.m.Noël, fête de l'Eglise.
Le mot nedelek (jgnre dans les noms de
famille aussi fréquemment que le nom
de Noël en français. Voy. neoel.
NEEIN (ne-e-in), v. a. V. Filer du fil,
de la laine, etc.; p. neet.
NEENN, s. f. V. Et aussi nechenn,
lente ou œuf de poux; pi. ne, nec'h,
masculin.
NEER, s. m. C. Fileur; pi. t'en. —
Nea, filer, C.
NEEREZ, s. f. C. Fileuse. — Nea,
V. a. C. Filer.
NEET, adj. Voy. NET.
NEF, NEV, NEO, s. f. Auge pour les
bestiaux, pétrin; pi. nefiou, neviou.
NEFF, s. m. (anc.) Ciel ; pi. aou.
Cette orthographe me paraît viciense.
Le radical, selon les localités, doit être
eff, eañ,_eê, eñv, ev, et non neff, neañ,
neé, 7\eñv, fier. Cette altération du ra-
dical est de même nature que celle dé-
crite aux substantifs dor et noed,
noued. C'est la lettre N des articles
ann et eunn qui, dans la prononcia-
tion, se mêle avec eff, eañ, etc. — Le
Catholicon, ouvrage de la fin du xy'
siècle, ainsi que presque tous les écri-
vains anciens et moiJernes, disent eff,
eñv, eê, ev. Je ne sache guère que l'au-
teur du Dictionnaire français-breton
de Vannes 0744) qui donné la préfé-
rence à nea)'}. Il donne à dessein
l'exemple suivant : Neañ er steret, le
ciel des étoiles, le firmament.
NEGAT, s. m. V. Mélisse, plante.
NEGUN, pronom (anc). Aucun, au-
cune, personne. Voy. HIKUN.
NEICH (ne-ich), S. m. V. Vol des oi-
seaux. Voy. NEIJ.

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