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LUD
LUC'HEIN (luc'h-e-in), v.n.V. Briller,
luire; p. luc'het. Voy. luc'h,
LUC'HET, V.Voy. LUC'HEDET.
LUDÜ, s. pi. m. Des grains de cen-
dre, (le la cendre. C'est le pluriel irré-
gulier de luduenn, grain de cendre.
Voy. LUDUENN.
LU DU A, V. a. Peu usité, réduire en
cendres. Voy. luduenn.
LUDU-DU, s. m. Noir animal servant
comme engrais. A la lettre, cendre
noire.
LUDÜEK, adj. Cendreux, frileux,
casanier. — Ludu, cendre.
LUDUENN, s. f. Grain de cendre;
pi. ludu, masc, des grains de cendre,
de la cendre. Mont e ludu, être réduit
en cendres. Rei ludu e leacli butun,
tromper. A la lettre, donner de la
cendre au lieu de tabac. Eul luduenn
a zo eat em lagad, j'ai dans l'oeil un
grain de cendre. — Le pluriel ludu
entraîne le pluriel après l'ii, à l'instar
de keuneud, kolo, arc'hant et autres
dont nous avons, en leur lieu, parlé
avec détail. C'est ainsi qu'il faut dire,
al ludu-ze n'int ket seac'h, cette cen-
dre est mouillée. A la lettre, ces grains
de cendre ne sont pas secs. En parlant
de cendre qu'il est venu pour vendre,
un paysan dit à un autre : Gwerzetam
euz va-re, j'ai vendu les miens, mes
grains de cendre ou ma cendre, comme
on dit en français. Les personnes qui
savent le français sont choquées de
cette locution bretonne, comme elles
sont clioquées d'entendre dire à Cicé-
ron : Turba ruunt, au lieu de turha mit,
et pourtant l'un et l'autre se dit ou se
disent. Pour ces motifs, on doit en-
tendre dire plus souvent, al ludu-se
n'eo ket seac'h, ce qui n'en est pas
moins une faute contre le génie de la
langue bretonne, soit que l'on con-
sidère ludu comme substantif col-
lectif, soit qu'on le considère comme
substantif pluriel.
LUDUENN, s. f. Frileuse, cendrillon,
femme qui se plall au coin du feu;
sans pluriel.
LUG
LUDU-ESKERN, s. m. Noir animal,
engrais. A la lettre, cendre d'os.
LUDUET, adj. Cendré. Il se dit des
semences qui ont été roulées dans la
cendre, avant l'ensemencement, pour
les préserver de certaines maladies. —
Ludu, cendre.
LUDUOK, s. m. C. Voy. LUDUEK.
LUE, S. m. V. Veau, animal; pi.
luecii. On dit de préférence Le [le).
LUE, LEC'HUE, adv. V. En haut. Voy.
LALZ.
LUEMM, adj. V. Pointu, coupant,
perçant. Voy. LEMm.
LUEMMEIN [luemm-e-in], v. a. V. Ai-
guiser.
LUEMMOUR, s. m. V. Rémouleur ; pi.
luemmerion.
LUERN, s. m. V. Renard; pi. luemet.
LliE-VOR, s. m. V. Le même que
leue-vor.
LUFR, s. m. Eclat, lustre.
LUFRA, V. n. Luire, briller; p. et.
LUfRUZ, adj. Eclatant.
LUC, adj. C. Etouffant, pariant de
la température. Amzer lug, chaleur
étouffante.
LUG, LOUG, s. m. (anc.) Corbeau.
LUGED {lug-ed). Voy. LUC'HED.
LUGEDI [lug-edi). Voy. LUC'HEDI.
LUGEN (lug-en), s. f. G. Brouillard
des temps chauds.
LUGENN, LEUEGENN (lug-enn, leu-eg-
n), s. m. Peau de veau. — Leue, lue,
veau, et kenn (anc), peau.
tUDUER, s. m. Marchand de cendre. | cj
LUGERN [lug-ern), s. m. Eclat, lustre.
— Ce mot figure parmi les noms de
famille. On l'écrit Luguerne en fran-
çais.

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