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"des génies. i8j
V qne tu voudrai , je fuis à tes ordres «. Un
bruit de tonnerre fe fir entendre : le Génie Om-
■phram defcendit du ciel.
A fa préfence le tombeau s'ouvrit , la grille
de fer fe brifa en éclats. llajTan reconnut fon
Génie tutélaire, & fe profterna pour le remer-
cier de fa protcârion.
?? Heureux ! heureux C lUfe ! o prince trois
5j fois heureux , dit Omphram ! je te vois eniîii
">y réégné à la volonté du prophère. Tu es hcu-
j5 reux dans ton choix , puifqu'iî vient du ciel
■»5 nK^ire. Tu reçois des mains du prophère une
»> femme vertueufe qui échange de fon côté un
j> fauvage , un barbare , contre un monarque
» fage , prudent & religieux.
» Ne dis plus que les ordres de Mahomet font
ïî trop durs à exécuter. O Ha([an l{jj[far ! con-
3> temple à préfent ta nouvelle époufe ; vois ce
« que peut un amour vertueux. T'infpire-t-elle
» encore la même répugnance ? La dcteftable
i> Nùk'in Palata ne vaut-elle pas bien la douce
5> & tendre Kourï qu'elle a percée d'un trait
»> empoifonné » ?
• A ces mots le Calife fe leva \ il ne vit plus la
ncgreiïe , mais la plus belle femme qui eût ja-
mais frappe fa vue. Ravi d'étonnement .& de
«Crainte , tranfporcé d'amour pour cette nouvelle
beaiitév & de refped pour le prophète , il ne

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