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11} (S Les Contes
Ahudah , ç^m ne voyoit pas encore le Talif-
nian, continue à tirer du coffre tout ce que fa
main rencontre. Un pauvre malheureux fe pré-
fente , chargé de facs d'or dont le poids l'acca-
bloit ; il tremhloit & baifToit les yeux.
TJn jeune homme furvient d'un air emporté,
& plonge un poignard dans le fein du miférable,
chargé d'or. Aufli tôt plufieurs femmes parées
fort indécemment accueillent Iç meurtrier, par-?'
tagent avec lui le finit de foncrime, & fe mettent
a danfer & à ch.inter.
Une foule de- peuple accourt enfuite : un rc4
paroît accompagné d'une armée nombreufe ; il
ordonna qu'on égorge tout ce peuple \ mais unç
force fupérieure pafle un cordon autour du coy
du roi ^ & la couronne lui eft eplcvée de deffus
la tète,
A cette fcène fucçède un fpe6t.içle plus plaî-
fant. Ç'étoit une cçntaine de foux avec des man-
teaux fur leurs épaules : les uns avec des aîles at-
tachés au dos , les autres avçc àes roues qu'ils
faifoient tourner fans cefTc. 11 y en avoir dont
les y^\x% étoient toujours fixés au firmament 5
d'autres traçoienç des cercles en l'air avec des
pailles ; d'autres répétoient fans cefle qu'un
tout étoit en même tems plus grand & plus
pgtiç qiiç luir-u^ème, ^ publioiçnt nombre

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