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» E s GÉNIES. 119
« mort eft changé lui-mcme en une fourmillière
j) de vers , nous donnons le nom de corruption
»j à cette nouvelle tranfmutation. Mais quelles
>5 que foienr nos idées, &c les noms qui les ex-
» priment , rien n'eft réellement détruit j ce que
5> le vulgaire regarde comme une deftrudion,
>j n'eft qu'un changement de forme. Tous les
»' êtres retournent au lit commun de la nature»
»> où ils dorment quelque temps, jufqu'à ce que
« descaufes fuffifanres les réveillent, ôc les falTenc
^ »î reparoître fous d'autres formes.
» C'eft pourquoi, 6 fulran de Tafgi y l'alchy-
y> mifte prend ce Ut univetfel pour le fondement
« de fa fcience fubiime j à l'imitation de la nature,
i> il emploie dans fes opérations la force adive
53 du plus noble des élémens , du feu vivifiant :
M par cette méthode , la feule profitable , il ap-
M prend aux hommes la puiîTance fecrette de la
. »> compofition Se de la réfolution^ enfin quand
»> il tient cette clef de la fcience de la nature, Se
a* qu'il fçait s'en fervir, il eft capable d'opérer
« tout ce qu'il veut. Maître abfolu de fes opéra-
}» tions, il les gouverne à fon gré, les précipite,
»s les ralentit, ou les fixe , comme bon lui femble«
s> La matière prend dans (es mains toutes les
»■> formes qu'il jugea propos de lui donner, pouc-
»» vu qu'il ne manque point de patience; car on
» peut égaler la nature ; mais on ne peut pas h
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