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DBS G i M I E 5.' II J
cioit le prophète, il Te félicuplc 4'avoir rencontré
fi à propos le iAvanr Abraharad. Il le fuivit dans
un? grande cour foiuenalne, entourée de por-
tiques, fous chacun defquels il virplufieurs fages
& un grand nombre de difciples qui recevoienc
Jeiïrs léçon-s. .
. Abraharad condailît le fulcan fon élève fou^s
fon pGrtiqne particulier. Ce n'étcit que le veftir
■bule de fon laboratoire. Il étoit rempli d'apprentifs
Tages qui s'exerçoient dans les différentes parties
ide. fon art " Sa;as.all'^r plus loin,, dit Abraharad y
» je pourrois étonner le fui tan de Tafg'i^ par lô
i> favoir feul du moindre de mes difciples ; mais
îï j'ai d'autres myfières à lui révéler ->•>. En pro-
nonçant ces mots il ouvre une petite porte : ils
entrent fous une voûte aiTez obfcure, & ralchys*"
mifce referme la porte.
Abudah regarda avec deç yepx furprls 6^ atten-
tifs le nombre prodigieux d ouùls, d'i^iftrtimen^
.& d'urxenfiies qe^toures les fortes j dont la voÇire.,
•les murailles & le pavé étoientgairnis. Il n'ea
•faut .pas mojjis à l'art pour conrref^iii'e les pro:-
-dudlioras de la nature. Abraharad commence par
-préparer, toutes fes matières j il les met dans des
.vafes; il a,l!ume fes fourneaux : il combine les
fels , les terres, les efprits , variant les dofes ^
.multipliant les expé'riences fuivant rindicatio».
. *< Patiencç 5c-.J)eiï;fév|ér^nce, 6 fultan , s'écrie l'ai-
Hij

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