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tL2 E A R E ï ^ g
que Terprlt des autres , & que pour éviter Vlm^
putation d'une fottife , il fuffife de dire qu'il ne
tieiîdroit qu'à toi de la faire ? Vraiment , il ne
falloit que le dire pour le prouver. Et malheu-
reufement je n'ai pas , moi, la reflburce ^e tour-
ner les feuillets. Confolez-vous , lui dit. douce-
ment Jalamir ; d'autres les tourneront pour vous
C jamais on écrit ceci. Cependant, confidérez.
que voilà toute la cour raflemblée dans la cham-
bre de la reine; que c'eO: la plus belle occafion
que j'aurai jamais de vous peindre tant d'ilkiftres
originaux , & la feule , peut-être que vous aurez
de les connoître. Que dieu t'entende , repartit
plaifamment le druide ; je ne les connoîtrai que
trop par leurs adions : fais-les donc agir fi ton
hiftoire a befoin d'eux, & n'en dis mot s'ils font
inutiles : je ne veux point d'autres portraits
que les faits. Puifqu'il n'y a pas moyen, dit Ja-
lamir, d'égayer mon récit par un peu de m-éta-r
phyfique , j'en vais tout bêtement reprendre le
fil , mais conter pour conter ert d'un ennui :
vous ne favez pas combien de belles chofes
vous allez perdre! Aidez-moi, js vous prie, à
me retrouver; car l'effentiel m'a tellement em-
porté, que je ne fais plus à quoi j'en étois dut
conte.
A cette reine, dit le druide impatienté, que
tu as tant de peine à faire accoucher & aveçç

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