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(485)
Contes Arabes. ^6^
lampe qu'il avoit fur lui , & il la frotta. Auffitôt
le génie fe préfenta : Génie, lui ditAladdin,
je t'avois ordonné de laiffer une des vingt-
quatre jaloufies de ce fallon imparfaite , & tu
avois exécuté mon ordre ; préfentement je t*ai
fait venir pour te dire que je fouhaite que tu
la rendes pareille aux autres. Le génie difpa-
rut , & Aladdin defcendit du fallon. Peu de
momens après , comme il y fut remonté , il
trouva la jaloufre dans l'état qu'il avoit fou-
haite, & pareille aux autres»
Les jouailliers & les orfèvres cependant ar-
rivèrent au palais , & furent introduits & pré-
fentés au fultan dans fon appartement. Le pre-^
mier joualllier , en lui préfentant les pierreries
qu'ils lui rapportoient , dit au fultan au nom
de tous : Sire , votre majefté fait combien il
y a de tems que nous travaillons de toute
notre induftrie à finir l'ouvrage dont elle nous
a chargés. Il étoit déjà fort avancé, lorfqu'A-
laddin nous a obligés non-feulement de ceffer,
mais même de défaire tout ce que nous avions
fait, & de lu rapporter ces pierreries & cell€;s
du grand-vifir. Le fultan leur demanda fi Alad*
din ne leur en avoit pas dit la raifon ; ^
comme ils lui eurent marqué qu'il ne leur
en avoit rien témoigné , il donna ordre fur I,e
«hamp qu'on lui amenât un cheval. On le lui
G s iij

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