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16S Ltè MÏLLE ET UNE NtriT^,'
au lieu de s'abandonner à la crainte, levé dû
- inonde à la hâte , forme une armée aflez con-
iîdérable ; & trop courageux pour attendre dans
les murs que (es ennemis Ty reviennent cher-
cher 5 il fort & marche au-devant d'eux : Les
ennemis de leur côté ayant appris par leurs cou-
reurs que le roi de Harran s'avançoit pour les
combattre , s'arrêtèrent dans une plaine , & mi~
rent leur armée en bataille.
Le roi ne les eut pas plutôt apperçus , qu'il
l^nge aufll & difpofe fes troupes au combat.
Il fait fonner la charge , & attaque avec une
extrême vigueur : on lui réfifte de même : iî
iê répand de part èc d'autre beaucoup de fang,
& la victoire demeure long - tems incertaine»
Mais enfin elle alloit fe déclarer pour les en-^
nemis du roi de Harran , lefquels étant en plus
grand nombre alloient l'envelopper, lorfqu'on
vit paroître dans la plaine une grofle troupe
de cavaliers qui s'approchoient des combattans
en bon ordre. La vue de ces nouveaux foldats-
étonna les deux partis , qui ne favoient ce qu'ils-
en dévoient penfer. Mais ils ne demeurèrent
pas long- tems dans Tineertitude : ces cava*
liers vinrent prendre en flanc les ennemis du
roi de Harran , & les chargèrent avec tant det
furie , qu'ils les mirent d'abord en défordre , es
bientôt en déroute. Ils n'en demeurèrent pas

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