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tys Les mille ±t une Nïj'it?,'
tl'avons point d'autre parti à prendre, dit F»rf
<de ces niéchans : dès que le roi faura que ceô
étranger qu'il aime tant , eft fon: fils , & qu'il
a eu aflfez de force pour terraifer iui feul un
géant que rckjs n'avons pu vaincre tous en-
femble, il l'accablera de carefîes, il lui donnera
mille louanges , & le déclarera fon héritier au
mépris de tous fes autres fils , qui feront obli-
gés de fe profterner devant leur frère & de lui
obéir» A ces paroles il en ajouta d'autres qui
fireat tant d'impreffion fur tous ces efprits ja-
loux , qu'ils allèrent fur le champ trouver Coda-»
dad endormi» Ils le percèrent de mille coups
de poignard, & le lai0ant fans fentiment daas
les bras de la prince0e , ils partirent pour fe
rendre à la ville de Harran , où ils arrivèrent 1®
îèhderilain.
Leur arrivée caufa d^lutant plus de joie an
toi leur père, qu*il défefpéroit de les revoir.
Il leur dernar^da la caufe de leur retardement ;
tnais ils fe gardèrent bien de la lui dire : ils ns
firent aucune mention du nègre ni de Coda-^
dad, 3ç dirent feulement que n'ayant pu ré^-
{îfter ^ la curiofité de voir le pays , ils s'étaient
arrêtés dans quelques villes voifmes»
Cependant Codadad noyé dans fon fang, èc
peu différent d'un homme mort , étoit fous fi
trente, avec la princeflfe fa femme, qui ne paroifToilî

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